Présentation de la commune de Clohars-Carnoët
Bretagne ; Finistère (29) ; Clohars-Carnoët
Quimperlé
La plus grande commune du canton de Quimperlé possède un patrimoine naturel et bâti très varié, à l´image de son territoire de 3963 hectares qui s´étend entre l´ancienne forêt ducale, puis royale, et le littoral atlantique aux côtes rocheuses entrecoupées de plages et de criques. La limite orientale de la commune se confond avec la vallée légèrement encaissée de la rivière de la Laïta qui forme aussi la frontière administrative avec le département du Morbihan. Mais la parenté des patrimoines recensés de part et d´autre de la Laïta montre que celle-ci n´a jamais constitué un obstacle à la circulation des hommes et des manières de faire ; en témoignent les nombreux gués et passages attestés depuis au moins l´époque médiévale et dont ceux de Saint-Maurice et du Pouldu étaient les plus fréquentés. La paroisse, attestée dès le milieu du 11e siècle (plebs Cluthgual, Croezgal Carnoet, Clouhal, Kloar), est issue des défrichements de la forêt occupant une grande partie nord ce qui explique la concentration de l´habitat dans le sud, en zone côtière. Abondantes, les traces de l´occupation humaine vont de mégalithes, sépultures et retranchements médiévaux, étudiés par les archéologues, aux quartiers balnéaires de la Belle Époque chers aux peintres et estivants, en passant par le site monastique de Saint-Maurice (site inscrit en 1964) et des témoins notables de l´architecture seigneuriale, scolaire ou portuaire. Le patrimoine porte la marque d´influences et d´attirances multiples ; le rayonnement des ateliers cornouaillais des 15e et 16e siècles fut grand avant qu´ils ne soient éclipsés par le prestige de Port-Louis et de Lorient. Le renouveau de l´agriculture s´amorce dans les années 1850 et atteint son apogée vers 1900, réalité dont témoigne l´architecture agricole. A la même période, l´essor d´une zone balnéaire à l´ouest du Pouldu empiète, d´abord d´une manière diffuse, sur l´espace rural avant de faire place, depuis les années 1930, à une urbanisation de plus en plus dense. Depuis les années 1960, hameaux et paysages ruraux de la zone littorale sont progressivement intégrés dans des lotissements à usage saisonnier. Le service régional de l'Inventaire de Bretagne, soutenu par le Conseil général du Finistère et la communauté des communes du pays de Quimperlé (mise à disposition du cadastre vectorisé), a conduit entre 2000 et 2002 l'inventaire du patrimoine architectural et mobilier du canton de Quimperlé.L´opération, menée selon une approche territoriale (inventaire topographique), a été effectuée par un chercheur, ingénieur d´études à plein temps, ponctuellement aidé par un conservateur du patrimoine. Les prises de vue ont été assurées pour moitié par un photographe du service, pour un tiers par un photographe privé sous contrat et pour un tiers par le chercheur. Les recherches documentaires, les enquêtes, les études et la mise en forme des données électroniques, restituées à la commune sous forme de cédérom, ont été assurées par le chercheur responsable de l´aire d´étude.La restitution des données découle de la méthode d'analyse. A chaque élément recensé correspond une notice. Cependant, pour appréhender les familles d'édifices représentés en grand nombre (les maisons par exemple), il a été procédé à une sélection raisonnée d'unités à étudier, les caractères communs à chaque famille étant restitués dans un dossier collectif. En ce qui concerne les objets produits en série, ils ont été simplement mentionnés dans des listes supplémentaires.A l´échelle nationale, l´accès aux données est possible via les bases de données Mérimée (architecture) et Palissy (objets mobiliers) du ministère de la Culture (http : //www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/accueil.htm).
2001
(c) Inventaire général
2002
Douard Christel
Présentation de l'aire d'étude
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35