Présentation de la commune d'Arzano
Bretagne ; Finistère (29) ; Arzano
Arzano
L'enquêteL´inventaire topographique du patrimoine architectural et mobilier de la commune d´Arzano a été réalisé en 2004 ; l´opération a été soutenue par le Conseil général du Finistère et la communauté des communes du pays de Quimperlé (mise à disposition du cadastre vectorisé). L´inventaire a porté sur l'ensemble des édifices bâtis avant 1940.Les dossiers qui suivent sont classés du général ou du thématique (dossiers collectifs), au particulier (par lieu-dit). Parmi les 530 logements et immeubles recensés par l'INSEE en 1999, 92 sont antérieurs à 1915, 30 sont documentés individuellement et environ 45 collectivement, c´est-à-dire ils sont mentionnés et illustrés dans un dossier collectif.Les oeuvres uniques ou au contraire représentatives, à valeur patrimoniale intrinsèque et revêtant un intérêt à l'échelon communal, sont traitées dans un dossier individuel.Parmi les 61 objets mobiliers recensés, conservés dans l´église paroissiale et la chapelle Saint-Laurent, édifices appartenant à la commune, 23 ont fait l´objet d´un dossier individuel.La restitution des données découle de la méthode d'analyse. A chaque élément sélectionné correspond une notice. Cependant, pour appréhender les familles d'édifices représentés en grand nombre (les maisons par exemple), il a été procédé à une sélection raisonnée d'unités à étudier, les caractères communs à chaque famille étant restitués dans un dossier collectif. En ce qui concerne les objets produits en série, ils ont été simplement mentionnés dans des listes supplémentaires.A l´échelle nationale, l´accès aux données est possible via les bases de données MERIMEE (architecture) et PALISSY (objets mobiliers) du ministère de la Culture.Note de synthèseSitué au centre de l´aire d´étude, Arzano, chef-lieu de canton, s'étend sur 3413 hectares ; la commune compte, en 2004, 1324 habitants. Faisant partie de la communauté des communes du pays de Quimperlé, Arzano est bordée, à l´est, par la vallée du Scorff qui forme aussi la limite avec le département du Morbihan. La vallée de l´Ellé constitue, à l´ouest, la limite naturelle avec la commune de Tréméven (canton de Quimperlé) et au nord avec celle de Locunolé.A caractère encore largement rural, le territoire est marqué par des vallées encaissées et pittoresques des rivières et un paysage bocager parsemé d´un habitat dispersé. Le granite et le schiste, présents dans le sous-sol, se retrouvent dans la mise en œuvre de l'architecture domestique et religieuse.Mentionnée en 1167 dans le cartulaire de Quimperlé, la paroisse d´Arzano appartient à l´évêché de Vannes durant l´Ancien Régime. Sur son territoire se situe l´importante seigneurie de la Roche Moisan, démembrement, au XIIIe siècle, du fief du Kemenet Heboe qui occupe le sud de la vallée du Scorff. Devenue commune en 1790, elle fut rattachée au département du Finistère et promue chef-lieu de canton. Son nom reste attaché au poète lorientais Auguste Brizeux (1806-1858) qui y passa une partie de sa jeunesse et l´évoque dans certains de ses poèmes.L´essor agricole et industriel que connaît le secteur autour de Quimperlé à partir de 1850 influe sur le développement du bourg (construction d´une gendarmerie et de deux écoles). Les courses hippiques de Quimperlé ont lieu, entre 1909 et 1939, sur un terrain aménagé au sud du château de Kerlarec ; en subsistent les vestiges d´une tribune envahis par la végétation. La production agricole, importante jusque dans les années 1960, trouve ses débouchés aussi bien à Quimperlé qu´à Lorient. La commune, attirée, comme par le passé, par ces deux centres urbains, développe aujourd´hui une vocation résidentielle.Le patrimoine archéologique de la commune, non répertorié dans ce dossier, couvre des périodes allant du néolithique à l´époque gallo-romaine. L´époque médiévale est dominée par l´autorité féodale des seigneuries du Kemenet-Héboé et de La Roche-Moysan qui s´étend sur ce secteur de la Bretagne intérieure et dont subsiste, au Roc´h, une partie du site fortifié dominant la vallée du Scorff. Cette emprise est relayée dès le 15e siècle par l´implantation d´une demi-douzaine de petites seigneuries dont certains lieux - et les moulins qui en dépendaient - conservent encore des traces (voir : dossier collectif châteaux et manoirs).L´architecture vernaculaire dont aucun témoin n´est antérieur à la seconde moitié du 16e siècle, reflète, des caractéristiques architecturales cornouaillaises ; la modernisation des bâtiments ruraux, amorcée dès le milieu du 19e siècle, avait été corroborée par un essor démographique important, avant d´entamer un lent mais constant déclin (voir : dossier collectif maisons et fermes) jusqu´à une période récente qui connaît, à nouveau, une impulsion positive.Si le manoir du Laz et le château de Kerlarec comptent parmi les monuments insignes dans la commune, l´église paroissiale conserve un certain nombre d´objets mobiliers de qualité.
2004
(c) Inventaire général
2004
Douard Christel
Présentation de l'aire d'étude
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35