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Plateforme ouverte du patrimoine

Ouvrage fortifié dit Tour Vauban (Camaret-sur-Mer)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ouvrage fortifié

Appellation d'usage

Tour Dorée, puisTour de Camaret, actuellementTour Vauban

Destination actuelle de l'édifice

Musée

Titre courant

Ouvrage fortifié dit Tour Vauban (Camaret-sur-Mer)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Finistère (29) ; Camaret-sur-Mer ; Digue dite route du Sillon

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bretagne

Canton

Crozon

Lieu-dit

Sillon (le)

Adresse de l'édifice

Digue dite route du Sillon

Références cadastrales

AD 56

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Batterie ; réduit ; pont ; fossé ; four

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle ; 1er quart 21e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1689

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Au 17e siècle, Camaret est un site stratégique dans l´approche du port de Brest. Le Sillon de Camaret protège une anse qui permet un mouillage d´attente, en cas de mauvais temps, pour tous les navires faisant route vers le fond de la Rade. Un projet de fortification est décidé dès 1683 et la tour est tracée par Sébastien Le Prestre de Vauban en 1689, non loin de la Chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour dont la construction s´est achevée 6 ans auparavant. Elle sera bâtie sous les ordres de l'ingénieur Traverse entre 1693 et 1696.. . Elle est équipée de 11 pièces d'artillerie et participe au dispositif militaire de protection de la rade de Brest avec les batteries des pointes du Gouin et de Ste-Barbe. Lors de la bataille de Camaret du 18 juin 1694 contre les troupes anglo-hollandaises, la batterie et les deux corps de garde ne sont pas achevés. L´assaut est néanmoins repoussé par les troupes royales et les miliciens gardes-côtes, aidés par la population camarétoise.. . Cette tour est également dénommée "tour dorée"". Vauban utilisa le premier cette expression, sans doute pour demander des crédits supplémentaires destinés à l´achèvement de l´édifice. Georges-Gustave Toudouze, découvreur des carnets de notes et de la correspondance de Vauban au début du 20e siècle, reprend ce nom. Il est à nouveau utilisé pour le dossier de candidature au patrimoine mondial de l´UNESCO dans les années 2000.. . Il s´agit d´un des ouvrages majeurs de Vauban. Cette tour fait en effet partie, avec le château de Brest, des seuls édifices de défense côtière de la rade de Brest classés au titre des Monuments Historiques (classement en 1907). En juillet 2008, la Tour de Camaret a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

. La tour polygonale possède quatre niveaux et mesure 18 m de haut. Son enduit étanche de couleur ocre est à base de brique pilée. Elle possède une batterie basse à onze embrasures qui servaient aux pièces d'artillerie défendant l´entrée de la Rade de Brest. Un pont-levis permet de franchir le fossé autrefois inondé à marée haute et d'accéder à la batterie semi-circulaire et au corps de garde. Un deuxième corps de garde, également défensif, a été détruit durant la période révolutionnaire et a été remplacé par un four à boulets.

État de conservation (normalisé)

Bon état ; restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

classé MH

Typologie de la zone de protection

Zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Marie Guillaume

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35