Chapelle
Saint Fiacre
Chapelle Saint-Fiacre (Crozon)
Bretagne ; Finistère (29) ; Crozon
Parc Naturel Régional d'Armorique
Crozon
Saint-Fiacre
AN 244
En écart
Fontaine
2e moitié 16e siècle ; 3e quart 20e siècle
1578 ; 1591 ; 1965
Porte la date ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques
L´édifice dans son état ancien est connu par le cadastre de 1830 et par une photographie du début du 20e siècle. Il remontait, pour l´essentiel, aux 16e et 17e siècles ; en témoignent encore quelques pierres datées (1578, 1591), soit sur la chapelle, soit sur la fontaine voisine. L´élévation occidentale a fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques en 1932. Lors du bombardement de 1942, la nef, la façade ouest et le clocheton ont été détruits. Les parties anciennes (choeur, bras sud et sacristie), toujours en élévation, ont été préservées lors de la reconstruction de l'édifice en 1965. Les travaux ont été réalisés par l´architecte Yvinec qui fait remployer plusieurs éléments provenant de deux chapelles ruinées de la commune de Kergloff (canton de Carhaix-Plouguer), édifices inventoriés par le service de l´Inventaire dans les années 1965. Ainsi, la baie de l´élévation ouest (elle remplace la porte d´origine), est l´ancienne fenêtre axiale à réseau fleurdelysé de la chapelle Saint-Nicolas de Kergloff ; quant au clocheton, il provient de la chapelle Saint-Nicodème (1551), également à Kergloff.
Microdiorite quartzique ; kersantite ; grès
Ardoise
Plan allongé
Charpente en bois apparente
Flèche en maçonnerie ; toit à longs pans ; noue ; pignon découvert
Plan irrégulier modifié avec bras sud saillant ouvrant sur la sacristie hors-oeuvre, chevet à pans coupés, arc diaphragme séparant l´ancienne nef du transept. Mur ouest à clocher.
Sculpture
Lion
Crossettes du pignon ouest : lions.
Vestiges ; restauré ; remanié
inscrit MH
Statues d'animaux de la façade (cad. AN 244) : inscription par arrêté du 12 décembre 1932.
L'édifice se distingue par la présence d'un nombre important de matériaux locaux ou de provenance plus lointaine. La destruction partielle de 1942 et les différents remplois ou pierres déplacées lors de la reconstruction dont le parti pris architectural est problématique, ont fortement entamé l´authenticité de la chapelle dont la protection au titre des monuments historiques ne semble plus se justifier.
Propriété de la commune
2010
(c) Région Bretagne
2010
Douard Christel ; Maillard Florent ; Tanguy-Schröer Judith
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35