Route
D. 770
Ancienne route royale 170, actuellement route départementale D.770, dite rue Emile Salaün et les glacis (Hôpital-Camfrout)
Bretagne ; Finistère (29) ; Hôpital-Camfrout
Parc Naturel Régional d'Armorique
En village
Le Bourg de Hôpital-Camfrout
IA29005510
2e quart 19e siècle
1850 ; 1857 ; 1871 ; 1879 ; 1883 ; 1887 ; 1889 ; 1891 ; 1895 ; 1909 ; 1910 ; 1923 ; 1924 ; 1929 ; 1868 ; 1886 ; 1891 ; 1900 ; 1835
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"Le tracé de la route royale 170 (Quimper-Brignogan) est modifié entre le Faou et Landerneau par décision royale du 22 septembre 1843. Cette modification fait suite à celle réalisée sur le tronçon Quimper-Châteaulin. Deux tracés étaient proposés : l'un reprenant l'ancien tracé de la route royale (évite le bourg de l'Hôpital-Camfrout), l'autre traversant le bourg. L'ingénieur Le Helleco justifie le choix d'un nouveau tracé par l'intérêt économique qu'il y aurait à passer par "l'Hôpital-Camfrout où se fait l'extraction des meilleurs pierres de taille de la Bretagne [et d'un] point de vue plus général, il se rapproche de la mer et met en communication directe avec l'intérieur des terres, toutes les anses où viennent accoster une quantité de bateaux employés à la pêche, au transport des engrais marins." Le 21 mars 1848, la direction des ponts et chaussées du Finistère indique qu'une portion de route est terminée et "permet aux communes de l'Hôpital-Camfrout, de Logonna-Daoulas et de Daoulas, de bénéficier de cet avantage, remplaçant ainsi 8 000 mètres de chemins vicinaux [...] en fort mauvais état."La création de ce nouveau tracé a eu une incidence directe sur l'urbanisation du bourg de l'Hôpital-Camfrout. Des glacis vers Kersalguen, des maisons se sont construites le long de cette route (18 dates portées recensées), des lieux-dits se sont créés (Coz Feunteun), tandis que d'autres ont vu leurs accès modifiés (Kersalguen, Kerbiaouen denez, Kerbiaouen braz). Coz feunteun : La partie nord de l'actuelle rue Emile Salaün, se situe sur un territoire qui, jusqu'en 1946, appartenait à la commune de Logonna. L'étude des recensements de la population au 19e siècle, nous montre l'évolution de l'habitat sur cet axe de communication. Inhabité lors de l'établissement du cadastre de 1825, Coz feunteun n'est répertorié que lors du recensement de 1872.1872 : 5 maisons. 1876 : 6 maisons.1886 : 7 maisons.1891 : 7 maisons. Les habitants de ces logements sont commerçants (aubergiste, cordonnier), travaillent dans les carrières (tailleurs de pierre, carrier, chef carrier, manoeuvre) ou encore cultivateur ou journalier. Certaines maisons pouvaient abriter jusqu'à trois ménages en 1891. "
L'habitat de la rue Emile Salaün et des glacis présente la particularité d'appartenir à la même typologie : le type ternaire. Cette typologie s’étend sur plusieurs décennies, de 1835 (rue des carriers) à 1929 (rue E. Salaün). Parfois, la façade est animée par un bandeau de kersantite et les encadrement des ouvertures est plus travaillé (16, glacis, datée de 1868). Quelques variantes du type ternaire sont à noter : rue Emile Salaün, deux maisons datées de 1910, ayant appartenu à des propriétaires de carrières, possèdent le même ordonnancement (rez-de-chaussée, étage carré, et étage de combles, cheminées de part et d’autre) à cinq travées. Deux autres maisons datées de 1850 et 1857 développent une variantes à 5 travées. Rue des Glacis, c’est une variante du type à 4 travées qui est développée (1900). Quelques maisons appartiennent au type de logis élémentaire (rez-de-chaussée, étage de comble). Peu représentée rue E. Salaün, cette typologie se retrouve rue des Glacis avec une datation à partir de 1886. On recense quelques modèles issus de l’architecture urbaine du second quart du 20e siècle, de type pavillonnaire (rue E. Salaün, glacis).
Type ternaire
La rue des carriers, bien qu'antérieure à la rue Emile Salaün, a été étudiée dans le périmètre de cette dernière pour des raisons de cohérence géographique et de logique de fonction.
2012
(c) Région Bretagne
2012
L'Haridon Erwana
Dossier avec sous-dossier
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