Église paroissiale
Saint-Michel
Église paroissiale Saint-Michel
Corse ; Corse-du-Sud (2A) ; Casalabriva
Petreto-Bicchisano
1983 B 1140
En village
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1876
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Dès 1866, le conseil de fabrique demande au préfet la visite d'un architecte pour s'occuper du projet de construction d'une nouvelle église paroissiale, l'ancienne menaçant ruine. Jérôme Maglioli, architecte de la commune d'Ajaccio, en accepte la charge et dresse, en juin 1872, les plans et devis du nouvel édifice s'élevant à la somme de 26000 francs. Le 15 août 1873, Pellegrino Giovannetti, maître maçon à Sollacaro, est déclaré adjudicataire des travaux. En 1874 la commune dispose d'une somme de 23000 francs mais les travaux ne sont toujours pas engagés à cause de l'opposition faite par le propriétaire de l'emplacement sur lequel doit être bâtie l'église malgré la publication d'un décret déclarant d'utilité publique la reconstruction de l'église en juillet. Le 14 mars 1876, Pellegrino Giovannetti renonce à l'entreprise des travaux qui sont finalement attribués à Constantin Maggi de Sartène après une nouvelle adjudication passée le 20 avril. Dès le 15 mai les travaux sont commencés, et en janvier 1878 l'architecte Maglioli constate " qu'au minimum une somme de 12000 francs est tout à fait nécessaire pour le complet achèvement de l'édifice ". A cette date il reste encore à faire " la boiserie de toutes les fenêtres, les portes, toutes les voûtes, les crépis (...) , le pavé et le grand portail en pierre polie avec la grande fenêtre de la façade ainsi que la moitié du clocher qui s'élève au milieu du toit ". En juillet 1885 le gros oeuvre semble achevé puisque des carreaux sont commandés à la fabrique marseillaise André frères afin de paver l'édifice. Pourtant, en juillet 1888, dans une lettre adressée au préfet, le maire expose que les chapelles latérales ne sont toujours pas terminées, la précédente municipalité ayant commandé quatre chapelles supplémentaires sur les quatre prévues au départ, portant ainsi le devis initial à 30154, 65 francs, sans compter le crépissage et le pavage de l'église exécutés par Cantera pour la somme de 4000 francs. Son mauvais état en 1931 nécessitera d'importants travaux de restauration au cours du deuxième quart du 20e siècle (A.D.2A : 2 O 071/2, 3 ; 4 V 43).
Granite ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Cul-de-four ; voûte en berceau ; à lunettes ; voûte en berceau plein-cintre
Toit à longs pans ; appentis
Edifice de plan allongé formé d'une nef à vaisseau voûté en berceau à lunettes et à chapelles latérales voûtées en berceau plein-cintre. Choeur à première travée droite couverte d'une voûte en berceau plein-cintre, prolongée par une abside voûtée en cul-de-four. Tour clocher demi-hors-oeuvre à la chambre des cloches à baies libres cintrées, sommée d'un pyramidion.
Vitrail
Saint Michel
IM2A000669 ; IM2A000664 ; IM2A000673 ; IM2A000663 ; IM2A000670 ; IM2A000667 ; IM2A000668 ; IM2A000662 ; IM2A000672 ; IM2A000665 ; IM2A000671 ; IM2A000666 ; IM2A002809 ; IM2A002810 ; IM2A002811
Propriété de la commune
2001 ; 2008
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
2001 ; 2008
Bernard Guillaume ; Chessa Roland ; Fideli Marie-Antoinette
Dossier individuel
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07