Église paroissiale
Sainte-Catherine
Église paroissiale Sainte-Catherine
Corse ; Corse-du-Sud (2A) ; Albitreccia
Santa-Maria-Siché
San Bastiano
1881 E 463 ; 2011 E 501
Isolé
3e quart 19e siècle
1854 ; 1872
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Dans une correspondance datée du 9 mars 1853, l'agent voyer cantonal Bacchini attire l'attention de l'agent voyer en chef Vellut sur l'état alarmant de l'église paroissiale Sainte-Catherine, "sous le coup d'une ruine imminente... la muraille sud, fendue dans le sens de la hauteur en deux points distants l'un de l'autre de huit mètres, détachée du mur principal, n'est plus soutenue que par des étançons... Tous les murs sont lézardés... Dans cet état de choses, mon opinion est que l'on ne peut fréquenter l'église plus longtemps, qu'il faut procéder à sa démolition et à la reconstructin d'une église neuve. Une des chapelles latérales nord semblant en assez bon état, on pourrait la laisser debout pour servir à l'exercice du culte pendant le temps de la reconstruction de la nouvelle église..." (A. D. Corse-du-Sud - 4 V 20). Par délibération du 24 septembre 1853, le conseil municipal, conscient du péril présenté par cet édifice mais confronté à la faiblesse des ressources communales, décide d'affecter à ce chantier le produit de la vente de la forêt de Piede Longa et de solliciter conjointement de l'Etat un secours de 3 000 francs, les villageois s'engageant pour leur part à verser des aumônes et à fournir gratuitement le bois d'oeuvre. Le 20 octobre 1854, les travaux, évalués à 17 780 francs, sont adjugés à l'entrepreneur de maçonnerie Pierre Folacci. Le chantier de gros-oeuvre, conduit sous le contrôle de l'agent voyer en chef Charles Vellut, est achevé en août 1856, comme le fait apparaître la lettre adressée le 1er septembre au préfet de la Corse par le maire de la commune qui signale, par ailleurs, son impossibilité à "pouvoir parvenir à la perfection complète de l'édifice, malgré les fortes offrandes que les habitants ont faites..." (A. D. Corse-du-Sud - 2 O 008/1). Les travaux de second oeuvre sont effectués à partir de 1857 grâce à l'intervention de particuliers s'engageant à faire à leurs frais "portes, fenêtres et chapelles latérales" (A. D. Corse-du-Sud - 4 V 20). En 1872, l'église est ornée d'un décor peint (non étudié), restauré à la fin du 20e siècle par le peintre Laudato.
Granite ; moellon
Tuile creuse mécanique
Plan en croix latine
1 vaisseau
Cul-de-four ; voûte en berceau
Toit à longs pans ; toit polygonal
Edifice de plan en croix latine, formé d'une nef voûtée en berceau et d'un choeur voûté en cul-de-four. Présence d'une tour clocher à baie libre sommée d'un lanternon.
Peinture
Ornement à forme végétale
IM2A000850 ; IM2A000852 ; IM2A000847 ; IM2A000853 ; IM2A000851 ; IM2A000482 ; IM2A000849 ; IM2A000848
Propriété publique
2002
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
2002
Chessa Roland ; Fideli Marie-Antoinette
Dossier individuel
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23