Mine
Mine de cuivre
Concession de Prunelli
Mine de cuivre dite concession de Prunelli
Corse ; Corse-du-Sud (2A) ; Marignana
Les Deux-Sevi
Revinda ; Gradi ; Livida Mala
Isolé
Sullione (le)
Excavation ; logement d'ouvriers
2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1903
Daté par source
Philippe Louis, ingénieur (promoteur) ; Versini Jean-Thomas (promoteur) ; Huguet André, entrepreneur (promoteur)
A la suite de la découverte, en 1857, d'affleurements minéralisés par Jean-Thomas Versini, originaire de Marignana, des tentatives successives de mise en valeur seront conduites jusqu'en 1913. Les principaux travaux concernent le site de Livida Mala, en bordure du ruisseau de Sullione. Entrepris en 1860 par le découvreur, allié au concessionnaire des bains et lavoirs municipaux parisiens, Louis Philippe, ils sont rapidement interrompus. Ils reprennent en 1899 sous la direction des deux associés. En 1902, ils cèdent leurs droits à l'entrepreneur parisien André Huguet. Le 3 septembre 1903, ce dernier obtient la concession minière dite de Prunelli. Il fait procéder à d'importants aménagements caractérisés, comme le précise le géologue Alain Gauthier, par la réalisation de galeries et de travers-bancs, d'une descenderie ainsi que par la construction de dépendances et de logements d'ouvriers à proximité de la mine. Cette exploitation est abandonnée jusqu'en 1905, en raison des coûts de production et des difficultés de transport, après avoir permis l'extraction d'environ 600 tonnes de minerai. La reprise de la concession, en 1906, par la "Société des mines de Prunelli", propriétaire des mines de plomb de l'Argentella, ne mettra pas fin à cette inactivité. La dernière autorisation de recherche accordée à M. Philippe en 1913 sera en effet sans lendemain. La construction au début du XXe siècle d'une route conduisant au lieu-dit Gradi, en contrebas de la crête de Capu Maccenule, et l'exploration sans lendemain d'un filon par une petite galerie, complètent les aménagements, encore partiellement observables aujourd'hui, de cet espace minier.
Des vestiges de l'exploitation de Livida Mala, située à proximité de l'écart de Revinda, ont été conservés. Haldes, amorces de galeries, puits noyés, fronts de taille à ciel ouvert, piliers de téléphérique destiné à la descente du minerai, ruines de logements d'ouvriers marquent toujours de leur empreinte ce paysage. En revanche, il ne subsiste plus aucune trace des ambitieuses installations projetées en 1906 (perforatrice alimentée par une machine à vapeur de 30 CV, atelier de broyage, four de grillage, four de type "Water Jacket") et partiellement réalisées.
Vestiges
Parc naturel régional
Propriété privée
1990 ; 2005
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
2005
Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
Dossier individuel
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23