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Plateforme ouverte du patrimoine

Phare de la Giraglia (Etablissement de signalisation maritime n°1625/000)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Phare

Titre courant

Phare de la Giraglia (Etablissement de signalisation maritime n°1625/000)

Localisation

Localisation

Corse ; Haute-Corse (2B) ; Ersa

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Subdivision de Bastia

Lieu-dit

Sur la pointe extrême du cap Corse

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1839

Description historique

Le programme général d'illumination de l'île n'avait pas été étudié en 1825 par Augustin Fresnel et le capitaine de Rossel. Il faut attendre une loi du 14 mai 1837 pour que le ministère des Travaux publics s'intéresse d'un plus près aux demandes corses. Au printemps 1838, une commission débarque chargée de déterminer l'emplacement approprié des cinq phares de premier ordre destiné à ceinturer l'île. Présidée par le Capitaine de vaisseau Decoffre, Elle arrive en Corse le 3 avril 1883. Elle se rend immédiatement à l'Ile des Sanguinaires où elle décide de suite d'installer le premier phare. Puis, elle embarque sur le vapeur "La Chimère" qui fera le tour de l'île. Au sud, les bouches de Bonifacio retiennent l'attention. Des contacts sont pris avec le roi de la Sardaigne pour entrevoir une signalisation commune. Pertusato, la Chiappa seront les phares suivants. En remontant vers le Nord, toute la bande orientale de l'île sera délaissée. A la fois, parce que cette partie restait la moins exposée mais aussi par pur souci d'économie. La Giraglia à la pointe extrême du cap Corse s'imposait comme un passage remarquable et obligé de tous les navires en provenance du continent. L'enquête s'achève en juin avec le choix du seul phare du Nord Ouest de l'île : La Révellata. Les travaux de construction durent dix ans. Pour bâtir ce phare il faut tout faire venir de Bastia par bateau, débarquer les matériaux et les hommes dans des conditions pénibles puis hisser les marchandises à dos d'âne au sommet pour les apporter à pied d'oeuvre. Les plans du bâtiment sont dessinés par Léonce Reynaud comme en témoigne ses créneaux et son allure de château fortifié.

Description

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement

Commentaire descriptif de l'édifice

- Description architecturale : Hauteur au-dessus de la mer : 85, 20 m. Taille générale : 25, 80 m. Hauteur de focale : 22, 20 m Description : Tour cylindrique en maçonnerie de pierres centrée sur un soubassement rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes. Site d'une ancienne tour génoise. - Description technique : 1ère optique : 01 janvier 1848 : feu à éclipses de 30 secondes en 30 secondes. Optique de 0, 92 m.de focale. Autres optiques : 10 septembre 1904 : feu à éclats toutes les 5 secondes. Optique de 0, 70 m. de focale à 4 panneaux au 1/4. Cuve à mercure : 1904. Combustibles : Huile végétale : 1848. Huile minérale : vers 1875. Vapeur pétrole : 1904. - Etat actuel : Optique de 0, 70 m de focale à 4 panneaux au 1/4. Optique de 1904. Soubassement à 4 colonnes. Feu à 1 éclat blanc 5 secondes. Lampe à décharge de 150 w. Portée 26 milles.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

VISMER-PHARES-REYNAUD ; VISMER-PHARES-AUTR ; VISMER-PHARES-FORME-ROND ; VISMER-PHARES-LOCA-ILE ; VISMER-PHARES-PROT-REMA

Vue générale.
Vue générale.
© Francis Dreyer ; © Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture
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