Mine
Mine de phosphate
Mine de phosphate Ardisson et Jouve
Maison ; grange
Mine de phosphate Ardisson et Jouve
Occitanie ; Gard (30) ; La Capelle-et-Masmolène
Gard
Uzès
Campesin
1820 A 2, 651 à 659, B 963 ; 1985 A 287, 655, B 62
Isolé
Excavation ; terril ; bureau d'entreprise ; logement ; remise ; pont-bascule
4e quart 19e siècle
Daté par source
Un important gisement de sables et graviers phosphatés et plusieurs petits affleuraient en surface de la garrigue au nord du village de La Capelle. Leur exploitation est entreprise à partir de 1888 par Pierre Ardisson et Thomas Jouve qui construisent dès l'origine le hangar et la bascule de la route de Pouzilhac, puis plusieurs bâtiments proches du site principal d'extraction. En 1891, Th. Jouve est mentionné seul et en 1897, l'entreprise devient la S.A. des Phosphates de La Capelle. Déclin autour de 1900 et vente à Joseph Bénézet, qui exploite déjà le gisement de Robiac, à Saint-Mamert (Gard). 1907, passage à Latapie de Gerval, à Paris, et fin de l'exploitation. Le bâtiment de la route de Pouzilhac est transformé en grange et partiellement en maison ; ceux situés près de la mine sont abandonnés et tombent progressivement en ruines.
Pierre ; calcaire ; quartzite ; moellon ; grand appareil
Tuile mécanique ; tuile creuse
En rez-de-chaussée
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; appentis massé ; pignon couvert
Excavation d'une cinquantaine de mètres de diamètre avec bâtiments ruinés sur le bord sud-est, bâtis en moellons de calcaire dur. Grand bâtiment nord destiné à la préparation et au stockage du minerai avec toit en tuiles creuses, effondré, supporté par une série de piliers latéraux. Côté est, bureaux et logement de gardien avec toit en tuiles mécaniques. Au sud-est, petit bâtiment abritant une bascule, toit en appentis massé de tuiles creuses. Déblais importants. Autre exploitation sous la forme d'une tranchée longue de près de 250 m à 1 kilomètre environ au sud-est. Remise industrielle et bascule au bord de la route de Pouzilhac, en pierre de taille (calcaire coquiller dit " pierre du Pont-du-Gard ") et moellons de quartzite ferrugineux, toit en tuiles creuses.
Vestiges ; restauré
Propriété privée
1989
© Inventaire général
1994
Wienin Michel
Dossier individuel
Patrimoine industriel
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