Palais
De cardinal
Palais du cardinal Bertrand de Deaux, puis du cardinal Guy de Boulogne, dit livrée de Thurroye
Palais du cardinal Bertrand de Deaux, puis du cardinal Guy de Boulogne, dit livrée de Thurroye
Occitanie ; Gard (30) ; Villeneuve-lès-Avignon ; République (rue de la) 45 à 57
Villeneuve-lès-Avignon
République (rue de la) 45 à 57
1837 F 1211 à 1235 ; 1995 AN 506, 507, 508, 512, 513, 514, 515, 516, 517, 518, 519, 520, 521, 522, 523, 524, 526, 527, 528, 531, 533, 534, 535, 536, 537, 642, 680, 772, 773, 774, 800, 801, 802, 828, 861, 887, 888, 889, 890, 891, 892, 893, 907
En ville
2e quart 14e siècle
1346
Daté par travaux historiques
On doit attribuer la construction du palais au cardinal Bertrand de Deaux, entre 1338 et 1348. Bertrand de Deaux meurt en 1355. Guy de Boulogne devient alors le propriétaire du palais dès 1356, et le possède jusqu'à sa mort survenue en 1373. C'est lui qui fait ajouter une grand salle en rez-de-chaussée de son palais entre 1356 et 1361. Après la mort de Guy de Boulogne, le bâtiment reste la propriété des comtes d'Auvergne qui, au début du 15e siècle, le louent au cardinal Pierre de Thury. C'est au cours du 15e siècle que le palais commence à être morcelé.
Calcaire ; moellon
Calcaire en couverture ; tuile creuse
Plan rectangulaire régulier
1 vaisseau ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Lambris de couvrement ; charpente en bois apparente
Toit à longs pans
Escalier de distribution extérieur ; escalier droit
Le palais est implanté dans un espace dégagé, au milieu d'un enclos entouré d'un haut mur. Celui-ci adoptait du côté de la voie publique, le caractère d'une courtine fortifiée avec chemin de ronde et parapet crénelé : l'entrée principale se fait toujours par une porte ménagée dans cette courtine. Le blason qui la surmontait ainsi que le crénelage de couronnement ont disparu. Le palais lui-même s'ouvrait sur toutes ses faces par des portes et des fenêtres, la plupart murées aujourd'hui, qui attestent bien son caractère originel d'isolement, sans doute au coeœur d'un jardin. Les quatre corps dont est composé le palais s'assemblent en un quadrilatère parfaitement orthogonal et s'orientent exactement sur les points cardinaux sans tenir nul compte de l'orientation de la rue. La régularité de plan et son axialité sont des traits peu habituels dans le contexte de la construction gothique régionale. Dans la cour, un escalier droit permettait la montée à l'unique étage. Les quatre corps du palais étaient distribués par des galeries ou curritoria de bois suivant l'usage le plus répandu localement à l'époque : on repère quelques-unes des portes, aujourd'hui murées, qui distribuaient ces galeries. Il y en avait deux par corps, une à chaque extrémité, soit aux angles du quadrilatère : toutes ont la même forme en tiers-point. Une grande salle en rez-de-chaussée a été accolée à posteriori au corps sud. Elle avait une longueur d'environ 30 m sur une largeur de 10 et elle était couverte d'un lambris. L'érection de cet espace a obligé à la suppression de l'escalier d'origine et à la création d'une loge d'accueil ouverte sur la cour par 3 grands arcs en tiers-point.
Peinture
Lion de saint Marc
Lion de saint Marc
2003/01/08 : inscrit MH
L'ancien palais en totalité (cad. CH 20 à 27, 29 à 35, 38 à 43) ainsi que le sol de l'ancien jardin, à l'exception des constructions (cad. CH 10 à 12, 44, 45) : inscription par arrêté du 8 janvier 2003
Secteur sauvegardé
Maison d'homme célèbre
Ouvert au public
Propriété privée ; propriété de la commune
1995
(c) Inventaire général Région Occitanie
2007
Vayssettes Jean-Louis
Dossier avec sous-dossier
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