Buvette
Buvette thermale
Buvette
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Barbazan
Pyrénées
Bagnères-de-Luchon
Le Vignaux (hameau)
2019 B2 276
En écart
Station thermale de Barbazan
IA31005904
1er quart 20e siècle
D’après la monographie publiée par le Sieur Descaillaux, propriétaire des sources du Vigneaux dans les années 1840 et 1850, la station thermale de Barbazan qui n’en était alors qu’à ses balbutiements comportait déjà deux buvettes en 1854 (Descaillaux, 1854, p. 15). Il semble qu’une nouvelle buvette ait été bâtie dans les premières années de la décennie 1860, suite à l’acquisition de la propriété par Joachim Bellan. Le docteur Stradère estimait d’ailleurs qu’elle « laiss[ait] beaucoup à désirer sous le rapport de son embellissement » (Stradère, 1863, p. 13). Un nouvel édifice est construit en 1882 par la Société anonyme des thermes de Barbazan, qui vient alors d’acquérir la station. Ce bâtiment est visible sur les photographies réalisées au tout début du 20e siècle. Cette buvette était située au nord de l’allée menant à la chapelle inachevée et à proximité de l’établissement thermal bâti en 1862. La buvette à proprement parler était installée à l’extrémité sud d’un bâtiment de plan irrégulier et de dimensions modestes, ouvert par trois portes sous arcs en plein cintre et couvert en ardoises. L’inscription peinte sur sa façade indique qu’il s’agissait de la « STATION D’EAU », deux inscriptions de taille plus réduite permettaient de signaler l’emplacement de la buvette installée au pied du bâtiment. Elle était abritée par une structure légère en métal, ornée de lambrequin. L’ensemble est démoli en 1909 pour laisser place à la buvette actuelle. La construction de celle-ci est achevée en 1911 (AM Barbazan, 1 G 10). Placée au centre d’un kiosque doté d’une structure métallique et orné de vitraux, la buvette se compose d’un globe en verre, d’où s’écoulait l’eau thermale, reposant sur un socle en marbre. L’ensemble est protégé par une balustrade de plan octogonal. La comparaison entre les photographies anciennes prises dans la première moitié du 20ème siècle et l’état actuel du kiosque indique que la partie supérieure de celui-ci a été modifiée. Le dôme a en effet été remplacé par un lanterneau octogonal. Les cartes postales anciennes suggèrent que le kiosque-buvette a conservé ses dispositions primitives au moins jusque dans les années 1930. Un auteur de la Revue du Comminges affirme quant à lui que le dôme a été déposé « vers 1960 » car il « menaçait de tomber » (Francioli, 1986, p. 127).
Béton ; métal
Ardoise
Plan centré
Le kiosque-buvette est situé au cœur de la station thermale de Barbazan, à l’ouest de l’établissement des bains et à l’est du casino. Il se compose d’un mur bahut en béton sur lequel repose une élégante structure métallique. Les parties hautes de la charpente sont fermées par des vitraux figurant quatre femmes nues dans une végétation luxuriante. Alors que trois d’entre elles sont représentées allongées, la quatrième, le genou à terre, s’apprête à recueillir de l’eau dans un petit vase. Ainsi, ces vitraux illustrent le thème des Naïades, des divinités protectrices des eaux douces, en particulier des sources ou encore des ruisseaux. À l’intérieur du kiosque, le sol est recouvert de marbre polychrome orné de triples lignes droites partant de la base des poteaux métalliques et rejoignant le cœur de la buvette. L’ensemble est couvert par un toit en ardoises qui épouse les courbes de la charpente métallique.
Vitrail
Propriété de la commune
2020
(c) Université Toulouse - Jean Jaurès ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2020
Baglin Géraldine
Sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47