Chapelle
Saint-Loup
Du château de Bonrepos
Ancienne chapelle Saint-Loup du château de Bonrepos
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Bonrepos-Riquet
Haute-Garonne
Verfeil
Bonrepos
2008 A2 173, 467
En village
Château
IA31010218
2e moitié 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle
Attribution par travaux historiques
D'après les plans conservés, il y a eu deux emplacements distincts pour la chapelle du château de Bonrepos. Il n'existe pas de mention précise concernant la construction de la première chapelle mais elle porterait le vocable de Saint-Loup. Actuellement, dans la mairie de Bonrepos-Riquet, est conservée une cloche portant la date 1647, dont on ne sait si elle provient du village ou de l'ancienne chapelle de Bonrepos. En 1702 est signalé le mariage de Jean-Mathias de Riquet avec Marie-Louise de Montaigne dans la chapelle du château. Cette première chapelle, d'après le Plan Terrier de 1730 (levé en 1727) se tenait dans l'axe du donjon, sur la limite orientale du parterre situé à l'est du château. A cette date, la limite du jardin s'arrêtait au départ de l'allée d'axe actuelle. Les parcelles cultivées seront acquises plus tard, à l'occasion de l'extension du parc vers l'est (2ème moitié 18e siècle). A cette occasion, l'ancienne chapelle est certainement détruite pour être remplacée par la chapelle du fossé nord qui est matérialisée sur les relevés de la fin du 18e siècle. Le 15 mai 1758, a lieu le mariage d'une des filles de Jean-Gabriel-Amable à la chapelle de Bonrepos, mais aucune mention ne permet de déduire s'il s'agit de l'ancienne chapelle du parterre ou de la nouvelle chapelle construite dans le fossé nord. Celle-ci, présente sur le grand plan et les relevés des années 1770-80, est décrite avec son mobilier, en 1792, lors de la visite d'inventaire réalisée par les commissaires de la République. Toutefois, elle n'apparaît plus sur les plans cadastraux de 1836 et de 1867. On peut donc en conclure qu'elle a été détruite après la Révolution.
Brique (?) ; maçonnerie ; enduit (?)
Tuile (?)
Plan allongé
1 vaisseau
Le dessin sommaire du plan de 1730 permet d'évoquer un petit édifice à nef unique. Les trois contreforts légèrement saillants sur les faces latérales extérieures délimitent deux travées. La façade ouest (entrée) en avancée suggère un avant-porche. Le contour du chevet, orienté à l'est, n'est pas assez précis pour déterminer un chevet demi-circulaire ou à pan coupés. Malgré ces incertitudes, la présence des contreforts permet de supposer qu'il s'agit d'un petit édifice de style gothique méridional avec voûte d'ogives sur le chevet et la nef. En ce qui concerne la deuxième chapelle, l'extérieur n'est connu que par le volume de la toiture, matérialisé de façon sommaire dans la continuité de celle de la Chambre des bains contigüe à la chapelle. En revanche, l'intérieur est représenté sur les relevés par niveaux du château des années 1770-80. C'est un petit vaisseau unique, sans contreforts, à chevet plat et probablement couvert d'une charpente. Nous ne pouvons préciser si elle comportait un faux-plafond. On y accède par un escalier situé contre la tour carrée nord-ouest et qui paraît de niveau avec le sous-sol du château. Une porte est figurée sur la façade ouest, donnant sur le fossé. Trois baies sont percées sur la face longitudinale nord, dans ce qui paraît être le mur même qui sépare le fossé du parc. La travée du chevet, orientée à l'est, paraît précédée d'un emmarchement de une ou deux marches. Le maître-aultel est représenté entre le mur plat du chevet, sur un autre emmarchement. Le chevet donne accès à une sacristie latérale placée entre la chapelle et le château. Un escalier d'accès à la chambre de bains sépare la sacristie du mur nord du château.
Détruit
2009
(c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Fournier Claire
Sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47