Hôtel
Évêché
Hôtel, puis évêché
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Saint-Bertrand-de-Comminges
Haute-Garonne
2015 B 492
En village
1ère moitié 16e siècle (?)
1549
Porte la date
La demeure est composée de deux demeures accolées possédant chacune une porte, rassemblées à une époque indéterminée en une seule habitation. Elles pourraient être datées du début du 16e siècle. La porte d'entrée de l'escalier est surmontée d'une pierre probablement remployée, ou ajoutée, portant la date de 1549. La demeure est achetée en 1617 par l'évêque Gilles de Souvré à la famille de Gémit de Luscan : elle sert de palais épiscopal, en remplacement de l'ancien palais ruiné, et fait sans doute l'objet d'aménagements pour cet usage. Elle est citée comme tel dans le verbal de la visite de l'évêque Barthélemy Donadieu de Griet en 1627. Un couloir au revers de la porte Cabirole permettait de passer de l'évêché au bâtiment situé de l'autre côté de la rue, où avait été installée la prison de l'Officialité dès 1733. A la Révolution, ces deux bâtiments ont servi de palais de justice, comme en témoignent les inscriptions "La Loy" sur les tympans des portes principales.
Calcaire ; pierre de taille
Ardoise
Sous-sol ; 3 étages carrés
Toit à longs pans ; croupe ; toit polygonal ; toit à longs pans inversés
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
La jonction entre les deux maisons est perceptible sur la façade de la rue de la Porte : un chaînage d'angle est visible entre les deux portes accolées, à gauche de la tour d'escalier, qui faisait donc partie à l'origine de la maison la plus à l'est. La porte de la maison ouest est à arc brisé, et chacun des deux étages est éclairé au moyen d'une grande croisée. L'une d'elles est sculptée des initiales de la famille Bridault, selon Robert Gavelle. La façade latérale ouest comporte deux conduits de cheminées superposés, ainsi que des jours éclairant le sous-sol. La façade postérieure possède deux grandes croisées, comme la façade principale. L'appui de celle du deuxième étage est sculpté. Le mur de refend entre les deux pièces du sous-sol est percé d'une porte dont l'embrasure extérieure est orientée vers le sud. Les portes qui donnent sur l'escalier en vis ont pu être percées au moment de l'unification des deux maisons primitives. L'entrée dans la maison ouest se fait par la tour d'escalier. La porte aux piédroits moulurés est surmonté d'un linteau semi-circulaire à trois écus, et elle est surmontée de la pierre datée de 1549. La façade ouest est pourvue de grandes fenêtres plus récentes, du 18e ou du 19e siècle. Cette partie du bâtiment a été agrandie vers le nord et vers l'ouest : des ouvertures de la maison ouest ont été coupées par cet ajout postérieur.
Sculpture
Blason (croix ancrée) ; scène (chien, tête d'homme) ; fleur de lys
La porte est de la façade sud est surmontée d'un tympan sculpté de deux écus aux armoiries des Barat (?) : (d'argent) à la croix ancrée de (sable).£Une fenêtre du sous-sol dans le mur latéral ouest a son linteau sculpté d'une fleur de lys.£Deux chiens entourant une tête d'homme stylisée ornent l'appui de la fenêtre nord du deuxième étage.
À signaler
Propriété privée
2015
(c) Inventaire général Région Occitanie
2015
Pilloix, Oriane
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47