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Plateforme ouverte du patrimoine

Gare du funiculaire de la Chaumière

Désignation

Dénomination de l'édifice

Gare

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

De funiculaire

Appellation d'usage

De la Chaumière

Titre courant

Gare du funiculaire de la Chaumière

Localisation

Localisation

Occitanie ; 31 ; Bagnères-de-Luchon ; Quinconces (Cours des)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pyrénées

Canton

Bagnères-de-Luchon

Lieu-dit

Bagnères-de-Luchon

Adresse de l'édifice

Quinconces (Cours des)

Références cadastrales

2016 AL 5

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Jardin public dit parc thermal des Quinconces

Références de l'édifice de conservation

IA31010121

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1894

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

La gare du funiculaire est inaugurée en 1894. Elle permet de rejoindre en 2 mn la Chaumière depuis le parc des thermes. La gare est indiquée sur le plan de Luchon insérée dans la réédition de 1903 de Luchon médical et pittoresque (op. citée p. 6). Il est précisé que la gare est le point de départ d'un chemin de fer à câble et crémaillère qui dessert la Chaumière, destination de promenade sur la montagne de Superbagnères. Celle-ci avait été réaménagée par MM. Jardy et Dardenne également en 1894, la transformant en lieu fort mondain. La Chaumière, hôtel-restaurant offrait à ses hôtes un très beau panorama sur la vallée de Luchon. Le chemin de fer parcourait 300 m et fonctionnait avec un contrepoids d'eau. Les wagons, qui pouvaient convoyer dix personnes assises dans trois compartiments, étaient reliés par un câble : on chargeait d'eau le fond du wagon supérieur ce qui le faisait descendre tandis que l'autre, délesté, remontait. Entre les rails, une crémaillère permettait de freiner dans la descente. Sur l'essentiel du parcours, les voitures roulaient chacune sur leur propre voie (qui étaient imbriquées) mais utilisaient la même crémaillère, sauf au niveau de l'évitement central qui permettait le croisement. Cette voie de chemin de fer de montagne a été la première de ce type construite dans les Pyrénées : la vogue de ces aménagements avait démarré en Suisse dans les années 1870. Le funiculaire a servi l'hiver de remonte-pente pour les premiers skieurs à partir de 1908. Il a fonctionné de façon hydraulique jusqu'en 1954, puis de façon électrique jusqu'en 1970 où le mauvais état puis l'incendie de la Chaumière l'ont privé de sa destination. Il a été envisagé vers 1907-1910 de le prolonger (ou de s'en servir de base avant un 2e funiculaire) pour desservir le plateau de Superbagnères mais ces projets s'annonçaient peu commodes et l'incendie de l'hôtel du Parc rendit libre l'espace pour une nouvelle gare de départ située en plein coeur de Luchon.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Fer en couverture

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Toit bombé

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La gare est construite sur le flanc de la montagne de Superbagnères d'où elle domine légèrement le parc des thermes. C'est un édifice de plan rectangulaire construit en brique auquel mène un perron de cinq marches. Les chaînes d'angle sont en bois peint et son ornées de carreaux de céramique (dont certains ont disparu). Sur la façade, deux pilastres de même type encadrent une large fenêtre qui correspond probablement à l'ancien guichet. Deux ouvertures identiques se retrouvent sur les élévations latérales. La toiture est bombée et ornée de lambrequins. Elle est prolongée par trois auvents, destinés à abriter les voyageurs des intempéries. Sur la façade, trois cadres horizontaux en bois sont ornés de carreaux de céramique d'un type différent de celui des chaînes d'angle : ils soulignent chacune des trois travées. Des traces d'arrachement laissent supposer qu'un dispositif semblable ornait les élévations latérales.

Technique du décor des immeubles par nature

Céramique

Indexation iconographique normalisée

Ornement géométrique ; fleur

État de conservation (normalisé)

Désaffecté,menacé

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Affectataire de l'édifice

Quinconces (Cours des)

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2016

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Taille Alice de

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Vue d'ensemble de la gare du funiculaire.
Vue d'ensemble de la gare du funiculaire.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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Vue de l'arrivée des voies à la gare du funiculaire.
Vue de l'arrivée des voies à la gare du funiculaire.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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Vue d'ensemble de l'ancienne gare du funiculaire.
Vue d'ensemble de l'ancienne gare du funiculaire.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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Gare de l'ancien funiculaire : détail de décor en terre cuite émaillée.
Gare de l'ancien funiculaire : détail de décor en terre cuite émaillée.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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Plan de situation AL 01 5 (sur fond de plan cadastral DGFiP, 2016).
Plan de situation AL 01 5 (sur fond de plan cadastral DGFiP, 2016).
(c) Inventaire général Région Occitanie
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Vue de l'escalier du parc menant à la gare.
Vue de l'escalier du parc menant à la gare.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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