Maison
De médecin
Maison du docteur Camille Barbé
Maison du Docteur Camille Barbé
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Salies-du-Salat ; de la Fontaine Salée (avenue) 1
Haute-Garonne
De la Fontaine Salée (avenue) 1
2021 A 2279
En ville
1er quart 20e siècle
1907
Porte la date
Barbé Camille (commanditaire) Docteur
La famille Barbé s'implante dans la ville de Salies à la fin du 18e ou au début du 19e siècle (E. Vintrou op. cit). Dans les registres des archives départementales, plusieurs membres de la famille participent à la Grande Guerre. Seul Camille Barbé correspond aux recherches portant sur la maison puisqu’il est l'unique médecin des de la famille en ce début de 20e siècle. C'est un personnage important de la ville à cette époque. Il est élu conseiller municipal à partir de 1900 jusqu'en 1906 puis à nouveau en 1910. Il devient adjoint au maire en 1920 avant de devenir lui-même maire de 1921 à 1925 au moins. Il s'implique aussi dans la vie communale en devenant médecin du Sanatorium avec le Docteur Cep en 1920. Peu d'informations subsistent sur la maison de ce docteur. L'inscription au-dessus de la porte d'entrée indique 1907, certainement la date de construction de la maison. Le monogramme aux lettres -C- et -B- entrecroisées reprent les initiales de Camille Barbé. Aucune autre archive n'est connue à ce jour concernant le chantier de construction, l'architecte, ou les plans de ce bâtiment. La maison est construite au départ de l'avenue menant au Sanatorium et à l'angle de celle menant aux thermes, c'est un emplacement stratégique dans la ville. La maison appartient toujours à un médecin, affilié par mariage au docteur Barbé. aujourd'hui au Docteur Michel Masquière qui a épousé la petite-fille du Docteur Barbé (à suppr.)
Brique ; bossage ; crépi
Ardoise
Rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble ; 1 étage carré ; étage de soubassement
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe
Escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
La maison est implantée à l'angle de la rue de la Fontaine Salée, au nord, et de la rue de la Paix, à l'est, à mi-chemin entre le sanatorium et l'établissement thermal. L'angle est occupé par un pan coupé. La façade orientale ne compte qu'une travée tandis que la façade principale, au nord, en compte cinq. Les travées latérales et centrale de cette façade forment de légères avancées. La travée centrale est surélevée d'un étage de comble, traité en pignon couvert, dont le débord est porté par des aisseliers en bois. L'ensemble est construit en brique et couvert d'un enduit. Un étage de soubassement, matérialisé en façade par un appareil rustique, supporte les niveaux supérieurs. L'escalier droit à volée de cinq marches est intégré à un porche dans-oeuvre qui permet l'aménagement d'un espace couvert malgré l'étroitesse du trottoir. Le sol est composé de carré de ciment à décor géométrique et végétal. Le pan coupé, le décrochement des travées et le traitements de la travée centrale permettent de conférer une dimension pittoresque à l'édifice. La maison a conservé ses épis de faîtage, ses persiennes et stores accompagnes de leurs lambrequins.
Bossage ; filet ; agrafe ; lambrequins ; volute ; monogramme ; frise ; à table saillante ; colonne ; à redent ; arc ; à triglyphe
Le bâtiment conserve une décoration extérieure homogène représentative du début du 20e siècle. La première rangée d'assises au niveau du sol est faite de béton imitant un appareil de pierres mal dégrossies. Les trois rangées d'assises suivantes reprennent un décor de table saillante imitant un bossage rustique. L'ensemble de la façade est crépi dans un beige clair contrasté par l'emploi de cordons de briques sur toute la longueur des façades qui soulignent les allèges et les linteaux des fenêtres. Les baies du rez-de-chaussée sont scandées par quatre assises de briques au-dessous de l'allège faite elle-même de béton certainement, légèrement plus jaune que le reste du crépis. Les chambranles sont simples et se terminent en adossant le linteau fait d'un arc surbaissé en briques disposées verticalement ; l'arc est séparé au milieu par une agrafe décorée de triglyphe. Seules la fenêtre du premier étage de la façade principale et celle du même étage de la façade donnant sur la rue de la Paix, présentent un décor de colonne baguée sur le meneau. La travée centrale montre au-dessus de l'agrafe de l'entrée, le monogramme du docteur Camille Barbé avec les lettres -C- et -B- qui s'entrecroisent, enchâssées dans deux volutes inversées. L'allège de la fenêtre du premier étage de cette travée porte la date de construction inscrite dans un cartouche. Toutes les fenêtres de la maison y compris la baie plein cintre de l'étage de comble sont ornées de lambrequins en métal. Au-dessous du toit, une frise à talon imitant l'alternance briques - pierres s'étend sur toute la longueur du bâtiment. Au niveau des combles de la travée centrale, un décor de redents en briques est disposé pour mettre en valeur la toiture transversale du pignon.
Propriété d'une personne privée
Fermé au public
2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
2021
Domain Emeline ; la Taille Alice de
Dossier individuel
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