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Plateforme ouverte du patrimoine

Domaine de Marrast, puis château de Marmande, actuellement siège de la Croix Rouge et Institut de Formation en Soins Infirmiers

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Appellation d'usage

Domaine de Marrast ; puis château de Marmande ; actuellement siège de la Croix Rouge et Institut de Formation en Soins Infirmiers

Destination actuelle de l'édifice

Siège de la croix rouge

Titre courant

Domaine de Marrast, puis château de Marmande, actuellement siège de la Croix Rouge et Institut de Formation en Soins Infirmiers

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Capelles (chemin des) 71

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Toulouse faubourg

Lieu-dit

Lardenne (quartier)

Adresse de l'édifice

Capelles (chemin des) 71

Références cadastrales

2011 310843AA0007

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Parc ; communs ; fabrique de jardin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1974 ; 1985

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Castel Jean (commanditaire)

Description historique

Ce domaine toulousain s'appelait autrefois le domaine de Marrast, du nom de Jean de Marrast qui en fut propriétaire au début du 17e siècle. Ses descendants cédèrent la propriété au riche marchand toulousain Jean de Castel en 1706. Ce dernier fit construire le château sur les bases de l'ancienne maison. Il éleva également deux bâtiments rectangulaires allongés perpendiculairement à la demeure, de part et d'autre d'une cour d'honneur (Maillebiau, 2000, p.263). Après la Révolution, l'édifice fut confisqué puis vendu au titre de bien national. Entre 1809 et 1829, le bâtiment à gauche du château fut reconstruit sur un plan plus massé (AMT 1 G 32 ; 27 Fi 060). L'industriel Alfred Chouvel acheta Marmande en 1914 (Maillebiau, 2000, p.266). Le château conserva son activité agricole : prunes et vignes y étaient cultivées tandis que quelques vaches étaient élevées pour leur lait. Le cadastre de 1962 (AMT, 28 Fi 146) indique que la propriété a connu quelques modifications en un siècle. Le bâtiment situé à droite du château a été détruit, et celui de gauche a été modifié. A l'arrière de ce dernier, plusieurs bâtiments ont été édifiés (il s'agit certainement de constructions agricoles : pressoir, écurie). Les héritiers d'Alfred Chouvel vendirent le domaine à la Croix Rouge, qui en fit son siège toulousain et y installa une école d'infirmières et d'assistantes sociales. Cette mutation entraîna de nombreuses modifications : les bâtiments existants furent transformés en salle de cours et d'autres furent construits. Durant une vingtaine d'années, les architectes Paul de Noyers et Dominique Alet aménagèrent le château, ses dépendances et ses terres. En 1973, ils proposèrent l'avant-projet de l'école d'assistantes sociales et du bâtiment d'hébergement pour les infirmières et les assistantes sociales (AMT, 677 W 320). En 1974 fut déposé le permis de contruire de l'école d'assistantes sociales et du bâtiment d'hébergement, ainsi que de l'aménagement des communs pour y établir l'école d'infirmières et du château pour y installer l'accueil et l'administration. Les travaux sont achevés en 1985 (AMT, 615 W 144). Cette même année, la Croix Rouge obtient la permission d'aménager les petits communs en salle de classe (AMT, 703 W 74).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon

Commentaire descriptif de l'édifice

Le logis du château a conservé le bel équilibre de ses trois corps de bâtiment. Les façades antérieure et postérieure sont très similaires. D'apparence carré et en avancée, le corps central est ouvert au rez-de-chaussée par une porte encadrée de deux fenêtres et par trois fenêtres à l'étage. Les corps latéraux en rez-de-chaussée surélevé sont percés de huit fenêtres, dont certaines ont été réduites sur la hauteur. Un escalier extérieur permet d'accéder à la porte d'entrée. L'ensemble est rythmé par des ouvertures rectangulaires agrémentées d'un chambranle alternant brique et pierre de taille (pierres de gond pour les fenêtres). L'appui des fenêtres, également en pierre, est prolongé par un décor de table. Ces lignes verticales sont contrebalancées par un cordon régnant avec l'embrasure supérieure des fenêtres et une corniche couronnant les corps de bâtiments. Le soubassement est enduit. Les communs sont de plan rectangulaire. Sur les façades, les arcades en plein-cintre sont alternés avec deux baies rectangulaires superposées. Un cordon règne avec l'imposte des arcs. Une corniche est surmontée d'un attique présentant un décor de tables gravées dans la brique. La toiture a été entièrement refaite. L'intérieur, profondément remanié aux 19e et 20e siècles, conserve encore une cuisine avec puit et cheminée (campagne photographique menée en 1993 par l'Inventaire). Le bâtiment se situant à l'arrière des communs semble présenter des éléments de remploi. La charpente apparente (notamment les sablières) paraît en effet être bien plus ancienne que la construction. A droite du logis s'élève un édicule recouvert en partie par la végétation. Cette fabrique de jardin prend l'apparence d'une tour de plan carré coiffée d'un toit en pavillon. Les conduites qui s'y trouvent ainsi que la fontaine installée sur l'un des côtés semblent indiquer qu'il s'agissait d'un château d'eau. Le premier niveau est ouvert par une porte en plein-cintre. Une corniche le sépare du second niveau, percé sur chacune de ses faces par une baie libre rectangulaire. La fontaine se compose d'une niche concave encadrée par des colonnes à chapiteau corinthien, comprise entre deux pilastres alternant brique et pierre de taille surmontés d'un entablement. L'eau s'écoule dans un bassin en pierre. A proximité, sur la rive du Touch, une autre fabrique de plan massé présente une élévation formée par deux arcades en plein-cintre encadrées par des pilastres doriques, sur lesquels repose un entablement couronné d'un fronton.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie

Indexation iconographique normalisée

Ornement géométrique

Description de l'iconographie

Garde-corps

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Malgré la dénaturation des autres bâtiments, le logis à trois corps de la première moitié du 18e siècle a été fort bien conservé.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Affectataire de l'édifice

Capelles (chemin des) 71

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Date de rédaction de la notice

1995 ; 2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Desmoulins Marie-Emmanuelle ; Zimmermann Karyn

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Château, élévation sur jardin.
Château, élévation sur jardin.
(c) Ville de Toulouse ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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