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Plateforme ouverte du patrimoine

Anciennement domaine de Malras, puis château de Monlong, puis Institut Agricole, puis ENSAT, actuellement château de Monlong ou Monlon

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Destination actuelle de l'édifice

Château de Monlong

Titre courant

Anciennement domaine de Malras, puis château de Monlong, puis Institut Agricole, puis ENSAT, actuellement château de Monlong ou Monlon

Localisation

Localisation

Occitanie ; 31 ; Toulouse ; Lestang (chemin de) 25

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Toulouse faubourg

Lieu-dit

Saint-Simon (quartier)

Adresse de l'édifice

Lestang (chemin de) 25

Références cadastrales

2011 310841AL0035

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; jardin ; parc ; communs ; pigeonnier ; mur de clôture ; portail

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 18e siècle 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle

Description historique

En 1571, le domaine appartenait au président au Parlement Antoine de Malras. Sa famille resta propriétaire du domaine jusqu'au 18e siècle. Mais le château doit son nom actuel à Jean Monlon, qui acheta les terres avant la Révolution. Le cadastre de 1829 présente une demeure qui, dans ses plans, est assez similaire à la bâtisse actuelle : un corps de bâtiment rectangulaire flanqué de deux tours carrées sur la façade principale. Il appartient alors à Alphonse Saurimont, professeur de philosophie. Il est ardu de déterminer lequel de ces deux derniers propriétaires est à l'origine de la construction. Au 19e siècle, le château passe entre les mains de la famille Doumenc, puis de l'abbé Julien, et enfin de la famille Marrot dont le tombeau est toujours visible dans l'ancien parc du château. Bernard Marrot, conseiller général de la Haute-Garonne et maire adjoint de Toulouse, put jouir de sa propriété de la fin du 19e siècle à 1920, date à laquelle il le légua à l'Institut Agricole de Toulouse. Il est donc possible que les remaniements du château soient dus à ce dernier. En effet, les toits à pans brisés en ardoise du corps de bâtiment principal, les fenêtres de lucarnes à crossettes ainsi que les oculi coiffés de volutes évoquent le décor d'architecture de la fin 19e début 20e siècle. L'aménagement de l'escalier extérieur couvert par une marquise a probablement été réalisé à cette époque. Lorsqu'il légua sa propriété à l'Institut Agricole, elle s'étendait sur 40 ha. Elle fut transformée en ferme modèle pour l'apprentissage des élèves et des visiteurs. En 1929, le domaine comprenait entres autres laiterie, beurrerie, fromagerie, étable, porcherie, basse-cour, vignes, prairies, arbres fruitiers. La seconde Guerre Mondiale endommagea beaucoup Monlon, ce que ne manquèrent pas de remarquer les membres d'une association de défense du patrimoine local les "Toulousains de Toulouse" en visite à Monlon en 1946. Malgré tout, ils relevèrent la beauté du salon cambodgien de la demeure et la splendeur du parc, qui "montre que notre terre est toujours généreuse et que Toulouse, dans ses environs immédiats, sait garder le charme qui groupe autour d'elle tous ses enfants" (l'Auta, octobre 1946). En 1948, l'Institut Agricole devient l'ENSAT (Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie de Toulouse). En 1967, la propriété est amputée de quatre hectares pour permettre la construction de l'usine d'incinération d'ordures ménagères du Mirail. En 1992, le domaine est vendu à la ville, qui en utilisa une partie pour installer des bâtiments municipaux. La municipalité revendit le château à des particuliers en 1995. Une clause du contrat de vente stipulait la remise en valeur du château et de son environnement. Lors de cette vente, les terres de Monlon ne s'étendaient plus que sur 6000 m². La construction de lotissements vint encore en réduire l'étendue. C'est également dans l 'ancien parc de Monlon compris entre la route de Seysses et le chemin de Lestang, qu'ont été mis au jour des vestiges antique (aqueduc romain qui alimentait la ville de Tolosa et une villa romaine) par l'abbé Baccrabère à la fin des années 1970.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés ; flèche polygonale

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier droit

Commentaire descriptif de l'édifice

Le petit château de Monlon se présente sous la forme d'un bâtiment de plan rectangulaire flanqué de deux tours carrées sur sa façade principale. Il comprend un rez-de-chaussée surélevé, très sobre, éclairé par des fenêtres segmentaires disposées de part et d'autre d'un porche surélevé, plus travaillé. Les tours et le porche sont délimités par des pilastres doriques. Un entablement couronne cette élévation. La partie centrale du bâtiment se développe sur deux niveaux. Un escalier droit permet d'accéder à un palier ceint de balustrades. Cette terrasse est abritée par une marquise supportée par des colonnes métalliques, présentant un décor stylisé fin et élégant. Une lucarne-fronton encadrée de pilastres ioniques couronne ce niveau. L'étage de combles est formé par un toit en ardoise à longs pans brisés. Il est éclairé par des fenêtres à crossettes avec une allège ornée de balustres, qui sont alternées avec des oculi coiffés de volutes. Les tours sont percées au second niveau de baies en plein-cintre. Elles sont coiffées de flèches élancées couvertes d'ardoise qui rompent avec l'horizontalité du bâtiment et lui confèrent un aspect majestueux, qui lui valut certainement son titre de château.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; ferronnerie

Indexation iconographique normalisée

Ornement végétal ; balustre ; ordre dorique ; ordre ionique

Description de l'iconographie

Des pilastres doriques ornent le rez-de-chaussée. La lucarne-fronton est agrémentée de pilastres ioniques. Le porche présente un décor végétal stylisé en ferronnerie.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Affectataire de l'édifice

Lestang (chemin de) 25

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Date de rédaction de la notice

1995 ; 2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Prat Nathalie ; Zimmermann Karyn

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Ensemble depuis l'allée des platanes.
Ensemble depuis l'allée des platanes.
(c) Ville de Toulouse ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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