Hôtel
Hôtel de Saint-Jory, puis de Castellane, puis de Campaigno
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Croix-Baragnon (rue) 10
Toulouse centre
Alsace (quartier)
Croix-Baragnon (rue) 10
2011 310819AB0093 ; 1830 JJ 899
En ville
Cour ; boutique ; communs ; portail
2e moitié 18e siècle
Attribution par travaux historiques
A l'emplacement de l'actuel 10 rue Croix-Baragnon s'élevait autrefois l'hôtel de Saint-Jory, construit sur les plans de Nicolas Bachelier dans la 1ère moitié du 16e siècle (Chalande, 1980, p.124). Le portail monumental, la rampe et les garde-corps en fer forgé attribués à B. Ortet indiquent que l'hôtel actuel a été reconstruit dans le dernier quart du 18e siècle. Son commanditaire est incertain. En 1770, Tristan de Caulet vend sa propriété à François Joseph Dandrieu (notaire Monna, 3E 11 079, 1770, vol.2, f.37, cité par Pujalte, 1999). Peu après, Esprit Joseph de Castellane en fait l'acquisition et le lègue en 1792 à son fils (Marquez, 2004, p.605). L'édifice correspond en superficie au sol au précédent puisque le parcellaire est sensiblement identique sur les cadastres de 1680, Grandvoinet, napoléonien et actuel. La demeure, plutôt imposante, concentre l'essentiel de son décor sur les parties visibles depuis la rue. L'imposant portail, flanqué de deux pavillons avec terrasse, porte le caractère des entrées des hôtels particuliers de la seconde moitié du 18e siècle. Son originalité réside dans l'emploi des ordres antiques, à cette époque plutôt réservé aux réalisations publiques, ainsi que dans le grand groupe sculpté en terre cuite qui le surmonte (Pujalte, 1999, p.177). Les façades sur cour, dépouillées d'ornements, sont de style classique.
Brique ; badigeon
Tuile
Sous-sol ; 1 étage carré
Toit à longs pans ; croupe ; toit à un pan
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour ; en maçonnerie
L'édifice se compose de plusieurs corps de bâtiment organisés autour de deux cours ; il ouvre sur la rue par un grand portail flanqué de deux petites ailes arrondies qui ménagent deux petites terrasses pour les appartements du 1er étage. La porte en plein cintre est entourée par deux colonnes ioniques qui supportent un entablement couronné par une corniche à modillons. Au dessus se trouve un groupe sculpté en terre cuite représentant deux lions encadrant deux médaillons. Les premières travées des façades sur rue et sur cour sont percées de fenêtres encadrées par des pilastres ioniques ; celles sur rue sont protégées par un garde-corps en fer forgé. La cour principale est pavée de galets. Les deux premiers niveaux des élévations sont percés d'ouvertures rectangulaires. Le rez-de-chaussée est rythmé par des dosserets. Un 2e étage éclairé par des fenêtres plein-cintre surélève le corps de bâtiment en fond de cour et les premières travées des ailes en retour. Un passage couvert à gauche permet d'accéder à une cage d'escalier ainsi qu'à une seconde cour également rythmée par des baies rectangulaires.
Céramique ; ferronnerie ; menuiserie
Ornement animal ; ornement végétal ; ordre ionique ; pilastre ; chapiteau ; lion
Groupe sculpté en terre cuite : lions, médaillons et ornements végétaux.
1927/12/29 : inscrit MH
Balcons et rampe d' escalier en fer forgé : inscription par arrêté du 29 décembre 1927.
Arrêté
Propriété privée
Croix-Baragnon (rue) 10
Fermé au public
1996
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Toulouse
1996 ; 2010
Prat Nathalie ; Noé-Dufour Annie ; Friquart Louise-Emmanuelle ; Krispin Laure ; Zimmermann Karyn
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47