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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel Béringuier-Maynier et Jean Burnet ou hôtel de Lasbordes, dit hôtel du Vieux-Raisin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Titre courant

Hôtel Béringuier-Maynier et Jean Burnet ou hôtel de Lasbordes, dit hôtel du Vieux-Raisin

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Languedoc (rue de) 36

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Toulouse centre

Lieu-dit

Saint-Etienne (quartier)

Adresse de l'édifice

Languedoc (rue de) 36

Références cadastrales

2011 310815AB0162

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; portail ; mur de clôture

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 15e siècle ; 16e siècle ; 1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle ; 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1909

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques ; attribution par source ; attribution par source

Description historique

L'édifice présente trois périodes de construction : un premier hôtel est édifié dans la 2e moitié du 15e siècle, sans doute pour Pierre Dahus, comprenant l'actuel hôtel Dahus-Tournoer (9 rue Ozenne) et l'hôtel du Vieux-Raisin. De cette période subsistent le corps de bâtiment en fond de cour et la tour avec sa large vis de pierre aux moulures gothiques, profondément remaniés aux périodes suivantes. Vers 1515, Béringuier-Maynier construit les ailes nord et sud et la petite tour d'escalier reliant le corps en fond de cour à l'aile sud. De cette époque datent les fenêtres superposées entourées de rinceaux et de fines sculptures décoratives et l'encadrement de la porte de la tour. Le personnage en médaillon représentant un jeune homme est une reproduction du milieu du 19e siècle du jubé de la cathédrale Saint-Bertrand de Comminges datant de 1535. Vers 1547, Jean Burnet prolonge les deux ailes latérales percées de fenêtres à meneaux décorées d'atlantes et de cariatides. Il fait également relier les deux ailes par un mur de clôture percé d'un portail et présentant à l'arrière un portique orné de caissons. L'édifice est fortement remanié au 18e et au 19e siècle (modification des ouvertures, surélévation...). Un plan dressé en 1876 par l'architecte Raynaud pour le compte du propriétaire Gay, notaire, permet de voir la modification de trois fenêtres situées en rez-de-chaussée (prolongement de deux, rue d'Aussargues, et reprise d'une rue de Languedoc) (A.M.T. ; 4D331). Le corps de bâtiment postérieur de l'hôtel est emporté par le percement de la rue Ozenne en 1907. Deux ans plus tard, ouvrant sur la nouvelle rue Ozenne, un nouveau corps de bâtiment disposé latéralement à l'arrière du vieil hôtel est construit. Les plans ont été dressés par l'architecte J. Dargein le 31 juillet 1909 pour le propriétaire le sieur Gay (AMT, 25W178).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; badigeon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés ; étage de comble ; comble à surcroît

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; toit à longs pans brisés

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier en vis

Commentaire descriptif de l'édifice

Cet édifice traversant se situe à l'angle de l'îlot. Il se compose d'un bâtiment principal à plusieurs corps disposés en U et s'organisant autour d'une cour fermée par un mur de clôture. Une porte cochère en plein-cintre inscrite dans une travée classique permet l'accès à l'édifice. Selon les corps de bâtiment, l'édifice se développe sur des niveaux différents (sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 à 3 étages, étage de comble ou comble à surcroît). Sur cour deux tours d'escalier sont nichées dans les angles du logis principal. Les baies en pierre sont richement ornées d'éléments sculptés (figures engainées, cartouches, pot à fleur, putti, médaillons...). De faux mâchicoulis couronnent une partie des élévations. Un toit à longs pans brisés couvert d'ardoises et de tuiles surmonte le corps de bâtiment sud. A l'intérieur, des éléments de décor ont été conservés : cheminée monumentale renaissance en pierre (médaillons, grotesques, anges...) ; plafond peint ; boiseries et stucs du 18e siècle (instruments de musiques, rubans, branches d'olivier...), hotte de cheminée faite d'éléments en terre cuite (rinceaux, putti, cartouche, copies d'éléments de la cheminée en pierre du rez-de-chaussée...) signés par Virebent.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; céramique ; menuiserie

Indexation iconographique normalisée

Ornement végétal ; ornement animal ; ornement figuré ; pilastre ; chapiteau ; mascaron ; tête ; figure engainée ; support anthropomorphe ; console ; agrafe ; frise ; statue

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1889 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Hôtel de Lasbordes ou du Vieux-Raisin : classement par liste de 1889

Nature de l'acte de protection

Liste

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation ; portique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Affectataire de l'édifice

Languedoc (rue de) 36

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1996 ; 2009 ; 2013

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Prat Nathalie ; Friquart Louise-Emmanuelle ; Krispin Laure ; Moussay Sonia

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Ensemble.
Ensemble.
(c) Ville de Toulouse ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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