Hôtel
Hôtel Thomas ou hôtel Thomas de Montval
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Croix-Baragnon (rue) 22
Toulouse centre
Alsace (quartier)
Croix-Baragnon (rue) 22
2011 310819AB0106
En ville
Cour ; boutique
16e siècle ; 1er quart 20e siècle
1904
Date portée
Attribution par travaux historiques
Remploi : 31, Toulouse
L'hôtel est édifié entre 1901 et 1904 par l'architecte Jules Calbairac (1857-1935) pour le compte de Paul-Marius Thomas, riche industriel minotier, sur l'emplacement de trois anciens immeubles. La cour est édifiée dans un style néo-renaissance. Le maître d'oeuvre pousse la citation jusqu'à son paroxysme en remployant huit arcades provenant de l'ancien hôtel de Pins détruit lors de la percée de la rue de Languedoc (1899-1906). Ce premier hôtel a été construit vers 1528 par Jean de Pins puis par Jean de Nolet qui l'achète en 1542 et entreprend de le continuer avec la contribution du célèbre architecte Nicolas Bachelier. Sur les huit arcades remployées dans l'hôtel Thomas de Montval, six faisaient partie de la galerie de Jean de Pins et deux de la galerie de Jean de Nolet. L'imbrication des décors renaissants et début 20e siècle est telle qu'il est aujourd'hui délicat de les différencier. Les médaillons placés dans les angles de la cour représentent les membres de la famille de Paul-Marius Thomas, commanditaire de l'édifice. En fond de cour, deux cartouches sculptés par Jean Sajous indiquent les deux dates symboliques de l'hôtel : 1535, date d'achèvement de l'hôtel de Pins et 1904, date d'achèvement de l'hôtel Thomas de Montval. L'influence du 16e siècle toulousain s'arrête à la cour, la distribution intérieure répondant tout à fait à la mode des premières années du 20e siècle. Toutefois, une cheminée néo-renaissante est à noter.
Brique ; pierre
Tuile
3 étages carrés
Élévation à travées
Cet hôtel se compose de quatre corps de bâtiments organisés autour d'une cour rectangulaire. La façade sur rue, rythmée par cinq travées de baies rectangulaires, possède trois étages carrés. La travée centrale est isolée par des pilastres cannelés. L'élévation en brique est animée d'assises régulières en pierre taillées en pointe de diamant. Ce jeu de polychromie et de volume se poursuit avec les balcons en pierre des deux premiers étages. Le porche central permet d'accéder à la cour où les façades sont développées sur deux étages carrés et sont scandées de pilastres cannelés en brique et pierre alternées. Huit arcades sont édifiées au rez-de-chaussée des élévations latérales : les quatre de gauche sont fermées tandis que celles de droite ouvrent sur une galerie. Des médaillons sont placés aux écoinçons.
Sculpture ; ferronnerie
Portrait ; pointe de diamant ; balustre ; fronton ; pilastre ; ordre antique ; buste
Les façades sont rythmées par des pilastres. L'élévation antérieure possède des éléments en pierre taillée en pointes de diamant et des balcons à balustres. La fenêtre du dernier étage de la travée centrale est couronnée par un fronton. Les galeries de la cour sont ornées de portraits et de bustes en médaillon.
1995/04/14 : inscrit MH
Galerie
Propriété privée
Croix-Baragnon (rue) 22
Ouvert en partie
2004
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Toulouse
2004 ; 2010
Noé-Dufour Annie ; Zimmermann Karyn
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47