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Plateforme ouverte du patrimoine

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 de Bayard, Matabiau, Concorde et Chalets

Désignation

Dénomination de l'édifice

Monument aux morts

Titre courant

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 de Bayard, Matabiau, Concorde et Chalets

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; place Roquelaine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Toulouse

Lieu-dit

Matabiau (quartier) ; Les Châlets (quartier)

Adresse de l'édifice

Roquelaine (place)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1923

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Signature ; attribution par source

Description historique

Les habitants des quartiers Bayard, Matabiau, Concorde et Chalets, désireux de commémorer le souvenir de leurs enfants morts au combat, forment rapidement un comité dirigé par le sieur Carayon pour financer leur projet. Le siège de l'association est situé au café Estrade, 29 rue de la Concorde. Une subvention est demandée à la Ville qui valide son versement de 1 000 francs, lors du conseil municipal du 25 janvier 1921. La recette recueillie par le comité s'élève à 43 000 francs. Le projet du monument aux morts est alors confié au sculpteur Léo Laporte-Blairsy. Ce dernier réalise une oeuvre ambitieuse "La France protégeant la Civilisation" qui est distinguée au Salon de 1923 à Paris. Selon un communiqué du comité dans la presse locale, l'artiste reçoit, pour cette oeuvre, le prix de mérite et de carrière artistique Alphonse de Rothschild. Le groupe sculpté en bronze fondu à la cire perdue par les Frères Susse repose sur un socle édifié par la maison Gâche, 16 boulevard Riquet. Le montant de l'oeuvre atteint 40 000 francs. Une somme de 1 000 francs rapportant des intérêts est prévue par le comité pour l'entretien du monument. Le solde de la collecte est reversé aux pupilles de la Nation. La cérémonie d'inauguration se déroule en deux temps, le dimanche 4 novembre 1923. A 11h, une messe de Requiem est célébrée en la basilique Saint-Sernin. A 14h, un cortège partant du siège du comité, rue de la Concorde, se dirige vers la place Roquelaine où a été installé le monument. De nombreuses personnalités locales sont présentes : MM. le commandant Barthel, représentant le Général du 17e corps d'armée ; le Général Trainert, vice-président de l'union des Pères et Mères dont les fils sont morts pour la Patrie ; Duchein, sénateur ; Gheusi et Ducos, députés ; Paul Feuga, maire de Toulouse ; Domergue, Beluel et Orsini, adjoints et divers conseillers municipaux. Les associations (le Souvenir Français, l'Alliance Toulousaine, l'Etoile d'Orient, la Fédération des Mutilés, l'Association des Poilus du 17° corps d'armée, la Maison du soldat), les élèves des écoles, les membres du comité, les habitants des quartiers... composent la foule assistant à l'inauguration. Le président du Comité remet, lors de la cérémonie, le monument à la ville.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Bronze ; ciment

Commentaire descriptif de l'édifice

Le monument commémoratif a été installé au centre de la place, tourné vers le canal du Midi. Il est séparé de l'espace public par une grille en fer forgé. Il se compose d'un socle en béton sur lequel ont été gravés les noms des 188 soldats morts à la guerre, encadrant la dédicace centrale : " AUX / MORTS / GLORIEUX / DES QUARTIERS / BAYARD / MATABIAU / CONCORDE / CHALETS". Dessous, a été accrochée une palme en bronze offerte par l'école Bayard en 1923. A l'arrière, figurent les dates "1914 -1918" et une seconde plaque de la Société des fusillés dédiée aux enfants de la Concorde morts pour la France. Au dessus, se développe le groupe sculpté en bronze. Ce dernier évoque "la France protégeant la Civilisation". La France, représentée sous les traits d'une femme vêtue d'une tunique fluide, porte le bonnet Phrygien. Tandis que d'une main, elle tend un glaive pour repousser l'ennemi, de l'autre, elle protège de son bouclier la "Civilisation" assise à ses pieds. Cette dernière, couverte du voile des veuves, serre contre elle un flambeau allumé et, tient de sa main gauche une couronne de laurier. La culture et l'art sont également symbolisés à travers différents objets (violon du musicien, palette du peintre, compas de l'architecte, rabot du menuisier, maillet du sculpteur, livre de l'écrivain...).

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Allégorie ; glaive ; bouclier ; torche ; couronne de laurier ; symbole ; instrument de musique ; compas ; marteau ; équerre ; livre ; torche

Commentaires d'usage régional

Monument statue

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Friquart Louise-Emmanuelle

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Vue générale du monument entouré de bancs.
Vue générale du monument entouré de bancs.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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Vue générale du monument entouré de bancs.
Vue générale du monument entouré de bancs.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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