POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Ancienne résidence des chapelains

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ensemble religieux

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Lié à la chapelle Notre-Dame-de-Cahuzac

Titre courant

Ancienne résidence des chapelains

Localisation

Localisation

Occitanie ; Gers (32) ; Gimont

Références cadastrales

1832 A4 817, 819, 821, 824 ; 2017 AB 125

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 17e siècle (?) ; 3e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1766

Commentaires concernant la datation

Date portée

Description historique

Dans la charte de fondation de l’abbaye de Planselves de 1142, Gérault du Brouilh offre à l’abbaye cistercienne les biens de Cahuzac (Cazauran, 1903, p. 17). Une chapelle est mentionnée à Cahuzac dans la charte de fondation. Il pourrait s’agir de la chapelle Saint-Sauveur, visible sur le plan cadastral de 1832 mais détruite entre 1890 (Cazauran, 1903, p. 150) et 1903. Avec le développement du pèlerinage autour de Notre-Dame-de-Cahuzac durant le 16e siècle, une résidence des chapelains est construite. Elle aurait été élevée sous l’archiépiscopat de Léonard de Trappes, c’est-à-dire dans le premier quart du 17e siècle, et reliée au mur sud de la chapelle par un portail (Casterède, 1930, p. 48). En 1642, la maison presbytérale située au sud de la chapelle est agrandie (Casterède, 1930, p. 17). A l’est de la résidence des chapelains, l’ensemble est doté d’une nouvelle aile, dont la fonction est incertaine, dans la seconde moitié du 18e siècle d’après la date de 1766 inscrite au-dessus de l’entrée. Elle est décrite par l’abbé Casterède (1930, p. 34) comme une ancienne auberge seigneuriale appartenant aux chapelains avant la Révolution. Sous la Révolution, la chapelle ainsi que la résidence des chapelains, les dépendances et le jardin sont achetés par Guillaume Bonnemaison le 23 juin 1796 pour le compte de Jeanne Labedan (Dubord, 1874, p. 536). La résidence est décrite comme une maison « à haut et bas étage », et les dépendances sont composées d’une grange, d’une écurie et d’un hangar (Dubord, 1874, p. 537). Il semble que l’ensemble ait connu plusieurs propriétaires jusqu’en 1821 (Cazauran, 1903, p. 138). L’arrivée des prêtres missionnaires en 1859 entrainent des modifications. L’ensemble est racheté par le diocèse en 1866 (Cazauran, 1903, p. 147), à l’exception de la chapelle, restée probablement propriété communale. Le bâtiment de 1766 devient un pensionnat tandis que les bâtiments situés entre la résidence des chapelains et le pensionnat sont transformés en parloir et en appartement pour l’archevêque d’Auch (Cazauran, 1903, p. 147). L’entrée de la résidence des chapelains est pourvue en 1869 du portail, situé à l’origine entre la résidence et le mur sud de la chapelle (Casterède, 1930, p. 48). Une aile aurait été ajoutée à l’ouest, le long de la voie ferrée (Casterède, 1930, p. 35) pour créer une maison sacerdotale de retraite. Cependant, l’aile est déjà représentée sur le plan cadastral de 1832. Une esplanade est aménagée à l’est. Les prêtres Assomptionnistes, présents de 1930 jusque dans les années 1960, installent un petit séminaire (Pujeau, 2012, p. 24). Après leur utilisation comme maison de retraite, l’ancienne résidence des chapelains et les bâtiments annexes sont aujourd’hui inoccupés.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre de taille ; brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Commentaire descriptif de l'édifice

L’ensemble des bâtiments est lié à la chapelle Notre-Dame-de-Cahuzac. Il comprend trois corps de bâtiment à l’est, correspondant à l’ancienne résidence des chapelains relié au bâtiment de 1766. L’entrée de l’ancienne résidence des chapelains est dotée d’un portail Renaissance richement sculpté. L’ensemble est composé d’une aile en retour, le long de la voie ferrée à l’ouest, et d’un bâtiment accolé à l’aile ouest et à la tour-clocher de la chapelle. Ce bâtiment porte des inscriptions en partie effacées sur deux pierres du chaînage d’angle nord sur lesquelles on distingue peut-être les lettres « L », « C », « ES », et « E ». Il pourrait s’agir de l’inscription mentionnée par l’abbé Casterède (p. 51) qu’il déchiffre « 1607…marguilliers, Soufarès, Brandelac ». Cette date pourrait alors indiquer la date de construction de ce bâtiment. Il est percé d’une fenêtre en arc brisé et d’une fenêtre rectangulaire surmontée probablement d’élément de remplages indiquant une ancienne fenêtre en arc brisé en partie bouchée. Ces deux éléments semblent confirmer l’hypothèse d’une construction ancienne.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement architectural ; ordre corinthien

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Portail

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2018

Date de rédaction de la notice

2018

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Buvignier Alexandra

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47