Village
Village de Saint-Antoine
Occitanie ; Gers (32) ; Saint-Antoine
Gers
Miradoux
1837 C 1 à 98 ; 2010 B 15 à 33, 42 à 74, 121 à 130
En village
1er quart 13e siècle ; limite 13e siècle 14e siècle (?)
La bibliographie fait état du don au couvent et à l'hôpital de l'ordre de saint Antoine, de toute la terre de Cazals et de toute la seigneurie de Saint-Antoine, par la femme de Gaillard d'Ascor en août 1204 (Balagna, thèse, t.6, p.680). Le village de Saint-Antoine-Pont-d'Arrats doit donc son nom aux moines Antonins qui s'y installèrent probablement au début du 13e siècle et à un pont qui permettait de traverser l'Arrats à faible distance de ce lieu. Le village s'est probablement développé progressivement aux abords de la commanderie jusqu'à la fin du 13e siècle ou au début du 14e siècle, moment où le village a été doté d'une enceinte fortifiée percée de deux tours-portes. Une charte de coutumes a été concédée le 30 novembre 1493 par le commandeur de Saint-Antoine aux habitants du lieu. Le texte de cette charte a été publié par Charles Codorniu en 1895. Trois bâtiments présentent des vestiges datables de la fin du Moyen Age : l'église paroissiale, la tour-porte et la commanderie.
Calcaire ; moellon ; pan de bois
Tuile creuse
1 étage carré
Toit à longs pans ; croupe
Le village de Saint-Antoine est situé à l'est du territoire communal. Il est implanté dans la vallée de l'Arrats, sur une terrasse alluviale de cette rivière. Le village présente un plan rectangulaire d'axe sud-ouest/nord-est, traversé vers le nord par une rue principale de même axe et doublée de deux ruelles parallèles au centre et au sud. Sur le plan cadastral de 1837, le village présente plusieurs types de parcellaires. Au nord de la rue principale, les parcelles sont étroites sur la rue et très allongées en profondeur vers l'extérieur du village, alors qu'ailleurs les parcelles sont plus ramassées, de dimensions proches du carré. Au nord-est de l'église, le parcellaire est différent du reste du village, les bâtiments forment une cour centrale fermée de toutes parts sauf du côté de la commanderie. Certains de ces bâtiments sont accolés à l'église. Il pourrait s'agir de l'emplacement des anciennes maisons des chanoines. Les maisons du village présentent généralement un étage carré hormis la commanderie qui se développe sur trois niveaux. Ces maisons sont pour l'essentiel bâties en moellon de calcaire. Quelques unes présentent des étages en pan-de-bois. Le plus ancien et le mieux conservé est celui de l'élévation sud-est de la commanderie dont les enduits d'origine sur lesquels sont peintes des briques sont en partie conservée. Les toits à longs pans et croupes sont couverts de tuiles creuses.
Propriété publique ; propriété privée
2012
(c) Conseil départemental du Gers ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2012
Comet Anaïs
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47