Château
Château Labatut ; Château de Terrefort
Établissement médical
Château Labatut, puis de Terrefort
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Saint-Loubès ; chemin de Terrefort
Carbon-Blanc
Labatut
Terrefort (chemin de)
1822 F 138, 200 à 202 ; 1997 F3 307, 314
Isolé
Parties agricoles ; jardin ; pigeonnier ; chapelle ; cour ; puits
1ère moitié 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
13e siècle (?)
Daté par travaux historiques
La première mention de la maison noble remonte au 13e siècle mais l'ensemble des bâtiments semblent dater du début du 17e siècle, époque à laquelle, après avoir dépendu des familles Labatut et Seurin, elle appartient à la famille Ragueneau. Une balustrade datant du 17e siècle remplace un corps de logis détruit. La restauration du décor extérieur et intérieur, la construction des porches et du puits et un aménagement des parties agricoles datent du 19e siècle. Des aménagements ont été faits dans la 2e moitié du 20e siècle pour l'institut médical.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; matériau synthétique en couverture
1 étage carré ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
Voûte en berceau ; voûte d'arêtes
Élévation à travées
Toit en pavillon ; toit à longs pans ; croupe ; toit conique ; terrasse ; appentis
Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour ; en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre ; escalier droit ; en maçonnerie
Disposés autour d'une cour carrée en terrasse fermée par une balustrade, différents corps de bâtiment forment le logis et ses dépendances, cantonnés de tours circulaires ou d'échauguettes. Logis de plan rectangulaire à un étage formant l'aile orientale, flanquée au nord d'un pavillon à deux étages partiellement détruit et à l'est d'une chapelle reliée au pavillon par un passage aérien ; aux extrémités de ce logis, dans la cour devant la façade, 2 porches portant terrasses. L'aile ouest constituée d'anciens chai et cuvier et d'un corps de passage à voûte d'arêtes forme le bâtiment d'entrée. Les dépendances agricoles de l'aile sud abritent des chambres. Depuis la cour, des escaliers droits extérieurs permettent d'accéder à l'étage des ailes ouest et sud. Un escalier rampe sur rampe à balustres en pierre conduit à l'étage du logis. Une salle voûtée en berceau distribue le pavillon nord. Toitures en tuile creuse sauf celle du pavillon nord et de la chapelle en matériau synthétique. Portes d'entrée couronnées de frontons ; celle de la chapelle, ornée de sculptures, ouvre sur le jardin.
Sculpture ; ferronnerie
Fronton ; pilastre ; balustre ; volute ; femme : en buste
4 portes encadrées de pilastres portant fronton à volutes : celui de la chapelle est interrompu par une niche abritant un buste de femme. Fenêtres avec fronton à amortissement en boule. Des balustrades ferment la cour, les terrasses, rampe d'escalier à balustres. Puits orné de ferronnerie.
À signaler
Élévation ; puits ; escalier ; passage d'entrée
Maison noble ayant conservé un aspect fortifié et son décor du 17e siècle. La porte de la chapelle rappelle celle moins ornée de Chelivette (ref. IA33001148) dans la même commune.
Propriété privée
1997
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1998
Maffre Marie-Hélène ; Maffre Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37