Château
Château de Lagarde
Château de Lagarde
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bassens ; rue Maurice-Toutaud
Lormont
Maurice-Toutaud (rue)
1824 C 216 ; 2003 AM 355, 65
En ville
Communs ; parc
3e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Divers travaux historiques mentionnent la construction du château de Lagarde vers 1864 par l'architecte Berger pour l'armateur bordelais Emile Maurel. Quelques documents anciens permettent de penser qu'il fut construit sur des terres dépendant d'une seigneurie foncière du 16e siècle où existaient déjà quelques bâtiments proches des communs actuels. Le château était situé au sommet du coteau à proximité du chemin de Lormont, bénéficiant d'un remarquable panorama sur la Garonne. Détruit en avril 1917 par un incendie, il fut partiellement reconstruit puis rapidement abandonné et enfin rasé en 1947. Les communs datant de la même époque de construction sont les seuls vestiges de ce domaine ; ils ont été amputés d'un moulin à vent et d'un réservoir à eau actuellement détruits. Le château était composé de trois corps de logis : au centre le corps principal à trois travées est flanqué de chaque côté par un pavillon saillant à trois côtés en façade. L'ensemble était en pierre de taille et ardoise. Sur un étage de soubassement le château présentait un étage carré et un étage de combles. Une terrasse régnait le long de chaque façade principale. Au rez-de-chaussée les baies en plein cintre étaient agrémentées de mascarons, celles de l'étage, ornées d'allèges à balustres, étaient couronnées d'un fronton cintré sculpté. Des lucarnes dans les toits à pans brisés éclairaient l'étage de combles. Les toits à pans brisés et croupes étaient ornés de crêtes et d'épis de faîtage en zinc. L'emplacement de la demeure est actuellement occupé par un jardin public, le parc a été partiellement loti et des communs sont transformés en logements. Aujourd'hui, un projet de remaniement concerne les communs.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; brique ; enduit partiel
Tuile plate ; tuile mécanique
Étage en surcroît
Élévation ordonnancée
Pignon découvert ; croupe ; croupe ronde ; noue ; toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour ; escalier en vis, en charpente
Autrefois situés en contrebas de l'ancien château, les communs sont actuellement composés de logements, écurie, bergerie, grenier, remise, orangerie. De plan en U couvert de toitures complexes avec pignons découverts et ornés, le bâtiment est occupé à l'étage par les logements et les greniers ; il a été agrandi par la construction d'une bergerie à l'ouest. Les escaliers se situent dans les angles intérieurs du bâtiment. L'ensemble est construit en pierre de taille et en moellon avec enduit rose ; les toitures sont en tuiles plates ou mécaniques ; quelques pans de mur sont en bois (grange) ou à claire-voie de briques (grenier) ; les menuiseries (volets, portes, barreaux) étaient peintes en rouge sombre.
Vestiges
Les aménagements de ces communs témoignent d'une modernisation des techniques de construction appliquées aux dépendances : portes de plan semi-circulaire sur rail, canalisation de la circulation des eaux et des grains, aménagement des écuries (11 box) avec forge et sellerie. Ils permettent d'imaginer la qualité de la construction du château.
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Maffre Marie-Hélène
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37