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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison de maître dite Château Génicart

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Genre du destinataire

De maître

Appellation d'usage

Château Génicart

Destination actuelle de l'édifice

Centre de loisirs

Titre courant

Maison de maître dite Château Génicart

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Lormont ; 8 place de la Révolution-Française ; esplanade François-Mitterand

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lormont

Adresse de l'édifice

Révolution-Française (place de la) 8 ; François-Mitterand (esplanade)

Références cadastrales

1838 A 24, 25 ; 2004 AN 243

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Parc ; étable ; chai ; cuvage

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle (détruit) ; milieu 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

La carte de Belleyme (1762-83) mentionne la maison Génicart que certains travaux historiques signalent sous l'appellation "bourdieu de Janicart" dès la 2e moitié du 17e siècle et d'autres comme appartenant à un parlementaire bordelais au 18e siècle. Le cadastre ancien représente 3 constructions autour d'une cour à laquelle on accède par un chemin d'exploitation ou par une grande allée. Acheté en 1841 et reconstruit en 1854, le nouveau château devient le chef d'une exploitation agricole performante, établie sur le tunnel du chemin de fer de la Ramade ; il présentait un logis à 3 pavillons de style classique français jouxtant une plus ancienne maison datée peut-être du 18e siècle. Les dépendances n'étaient pas organisées autour d'une cour mais isolées ; elles comprenaient le plus grand hangar-cuvier du département. Des jardins avec bassins, garenne et allée de platanes conduisaient vers la route de Paris ; une allée d'ormes menait au chai. Occupés par un camp militaire américain en 1917-1918, les vignobles sont abandonnés en 1934 et remplacés par des pâturages pour une production laitière moderne. Vendu à la commune vers 1970, le château Génicart a servi de centre aéré puis de centre de loisirs depuis 1980 ; actuellement en cours d'agrandissement, il a perdu l'ensemble de sa disposition intérieure sauf un escalier qui semble dater de la 2e moitié du 20e siècle remplaçant peut-être l'escalier d'origine. Le pavillon portant une terrasse a été détruit ainsi que le bâtiment attenant, d'autres dépendances agricoles et les bassins du parc. Celui-ci est transformé en jardin public et l'allée de platanes est aménagée en voie de circulation (rue Henri-Dunant). Les dépendances sont détruites hormis le cuvier-étable occupé par la salle municipale Albert-Camus dont les murs gardent les vestiges d'une plus ancienne construction en moellons ; ce bâtiment est lui-même menacé par les aménagements en cours.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble ; étage de soubassement

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; toit conique

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant ; en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Situé au-dessus du tunnel ferroviaire dans un grand parc boisé, le château est entouré d'immeubles constituant le secteur urbain de Génicart (étudié) ; une esplanade le sépare de l'étable, vestige de l'ancien domaine. Bâti en pierre de taille et ardoise, le logis en rez-de-chaussée surélevé avec étage de comble présente 9 travées en façade et 2 travées sur chaque élévation latérale. Il est composé d'un long corps de bâtiment flanqué de deux pavillons formant une légère avancée de chaque côté ; une tour circulaire à toit conique surmonte l'élévation postérieure. Un escalier extérieur à une volée droite portée par des arcs segmentaires conduit à la porte principale. Les élévations sont ornées de pilastres, frises et corniche ; les portes et fenêtres sont surmontées de corniches et de guirlandes tandis que les lucarnes sont couronnées de frontons. L'étage de soubassement ne porte pas d'ornementation. L'ancienne étable est un vaste bâtiment avec murs en moellons et pierre de taille sous un toit de tuiles creuses ; l'intérieur est partagé en plusieurs grands salles.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Guirlande ; fruit ; feuille ; fronton ; pilastre ; volute

Description de l'iconographie

Des pilastres rythment les élévations. Les fenêtres sont ornées de corniches et de guirlandes de fruits ou de feuilles de chêne ; les lucarnes à ailerons en volutes sont surmontées de frontons.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Le château de Génicart est un des rares vestiges des anciens domaines sur lesquels s'élève actuellement la ZUP de Génicart. Il témoigne du goût pour le style classique français qui inspirait les grandes constructions lormontaises au 19e siècle.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maffre Marie-Hélène

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37