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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison dite sacristie des Pénitents Blancs

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Appellation d'usage

Sacristie des Pénitents Blancs

Titre courant

Maison dite sacristie des Pénitents Blancs

Localisation

Localisation

Occitanie ; Hérault (34) ; Pézenas ; 2 rue des Chevaliers-de Saint-Jean

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pézenas

Canton

Pézenas

Adresse de l'édifice

Chevaliers-de Saint-Jean (rue des) 2

Références cadastrales

1980 BK 291

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 15e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

La situation de l'immeuble, contigu au XVIIe siècle à la chapelle des pénitents blancs, lui a fait donner le nom de sacristie des Pénitents Blancs. II s'agit en réalité d'une demeure de la fin de la période médiévale.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire

Matériaux de la couverture

Tuile

Description de l'élévation intérieure

4 étages carrés

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier en vis

Commentaire descriptif de l'édifice

L'allée donne accès à une cour au fond de laquelle est logé l'escalier en vis. La porte présente un couvrement en arc surbaissé surmonté d'un gable en accolade prolongé par un haut pinacle et un linteau composé de deux arcs surbaissés. A la pointe de l'accolade, un culot polygonal était destiné à recevoir une sculpture. L'escalier prend jour par des fenêtres aux linteaux monolithes chargés d'une accolade et, au premier étage, par une fenêtre bâtarde (demi-croisée). La structure des autres baies de la cour présentent les bases prismatiques et les fin réseaux de baguettes recoupées à angle droit caractéristiques de la fin du gothique. Il en va de même pour la fenêtre sur la rue. Aux trois niveaux supérieurs, le corps de logis sur la rue est relié à l'escalier par une galerie ouverte sur la cour, avec un garde-corps de pierre, à quadrilobes ajourés au premier étage, plein au second et au troisième. au second étage, une coursière en encorbellement prolonge la galerie. Au dernier niveau, une colonne torse soutient le toit en appentis. on a pu voir dans ces galeries, en liaison directe avec l'escalier le prototype le plus ancien des escaliers ouverts, dont le mur de cage est remplacé du côté de la cour par un grand arc. Au rez-de-chaussée, le grand arc en anse de panier signale l'existence d'une loge aujourd'hui obturée. Cette formule, permettait d'élargir l'espace de la cour. on note aussi la présence d'un merlon, vestige d'un crénelage qui n'avait pour but que d'affirmer la notoriété du propriétaire de la demeure.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1944/04/20 : classé MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Vestibule d'accès avec ses voûtes ; façades sur cour et escalier à vis

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Nougaret Jean

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.695

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Galeries de circulation et tour d'escalier dans oeuvre.
Galeries de circulation et tour d'escalier dans oeuvre.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue prise vers la cour.
Vue prise vers la cour.
© Inventaire général, ADAGP
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