Hôtel
Hôtel de Flottes de Sébasan
Hôtel de Flottes de Sébasan
Occitanie ; Hérault (34) ; Pézenas ; 9, 11 place Gambetta ; 1 rue Alfred-Sabatier
Pézenas
Pézenas
Gambetta (place) 9, 11 ; Alfred-Sabatier (rue) 1
1980 BK 242, 241, 1048
En ville
1er quart 16e siècle
1511
Porte la date
La construction primitive, au cours des dix premières années du 16e siècle et à partir d'un édifice préexistant, peut-être attribuée à Robert de Gleizes qui possède l'immeuble en 1518. La date de 1511 portée sur la niche d'angle ne peut que confirmer cette proposition. Par son mariage avec Marie de Gleizes, le 1er janvier 1580, Jean de Flottes de Sébasan acquiert la demeure. En 1658, dans des circonstances encore inconnues mais à la suite d'un décret du Parlement, l'immeuble passe à Pierre de Sarret, conseiller à la cour des comptes, Aides et Finances de Montpellier, et Guillaume de Sarret, également conseiller et contrôleur des gabelles de Languedoc. Revenu en 1675 entre les mains de la famille de Flottes de Sébasan, l'hôtel sera divisé en deux parcelles distinctes au milieu du 18e siècle, après les acquisitions successives du notaire Pierre Annequin (1749) et Joseph Mathebiau neveu, négociant (1754) (portion de l'immeuble sur la rue Alfred-Sabatier) , et de Françoise Bernard (place Gambetta). La niche d'angle est aujourd'hui occupé par un Saint Roch de plâtre, oeuvre du sculpteur piscénois Relin.
Calcaire
Tuile
Voûte d'ogives
La demeure d'origine, de vastes dimensions, comportait une cour, un ciel-ouvert et une étable (écurie). Il n'en subsiste, dans la partie gauche de l'édifice actuel (place Gambetta) , qu'une salle voûtée d'ogives sur trois travées et, dans la partie droite, l'allée d'accès à la cour disparue, avec ses voûtes d'ogives à pénétration directe, l'emplacement de l'ancien escalier médiéval en équerre, la souche de la cheminée de la salle haute, soulignée par une succession de cavets. L'édicule d'angle offre un mélange de traits issus directement du gothique flamboyant français-en particulier l'ange porte-armoiries et le décor caractéristique de choux frisés-et de traits italianisants, puisés dans le répertoire du Quatrocento : balustres des deux candélabres à décor de grotesques, coquilles sommitales, cercles, perles et pirouettes, etc. C'est sans doute à Joseph Mathebiau que l'on doit, après 1754, la reconstruction complète de la façade sur la rue Alfred-Sabatier, avec la grande porte d'entrée en arc surbaissé et voussure à refends, les agrafes des baies et les garde-corps en fer forgé d'une incontestable qualité, en particulier celui du grand balcon central.
Sculpture
Ange ; ornement à forme géométrique ; ornement à forme animale ; ornement à forme végétale
Un ange, posé sur un culot d'angle, présente un écusson et semble soutenir le socle pentagonal. Ce socle est orné de larges rinceaux au niveau de l'ange ; puis de bas en haut : griffons, poissons, motifs en forme de feuilles. Le linteau est orné de larges cercles en creux
1944/02/24 : classé MH partiellement
Façade et toiture sur rue
Propriété privée
1998
© Inventaire général
2002
Nougaret Jean
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.108