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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de Landes de Saint-Palais

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Hôtel de Landes de Saint-Palais

Titre courant

Hôtel de Landes de Saint-Palais

Localisation

Localisation

Occitanie ; Hérault (34) ; Pézenas ; 18 cours Jean-Jaurès

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pézenas

Canton

Pézenas

Adresse de l'édifice

Jean-Jaurès (cours) 18

Références cadastrales

1980 BK 258

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1627 et 1629, Abel de Landes de Saint-Palais, baron de Roquessels, capitaine des gardes d'Henri II de Montmorency et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, procède auprès d'Henri de Gleizes, écuyer, à l'acquisition de plusieurs maisons situées entre la rue de la Foire et la rue du Quay. La description que donne d'une de ces maisons une relation de visite établie en 1627 montre à l'évidence qu'il s'agissait d'une demeure médiévale, avec son "degré tout droict", ses "cabinets faits en forme de tours" et son "courroir" (coursière) franchissant la cour. Il fait entreprendre la même année des travaux d'aménagement dans la maison principale puis complète ce remembrement par l'achat en 1632, à César de La Palme, d'un patu en partie couvert en bordure du Quay. Au compoix de 1688, l'hôtel est au nom de Claude de Landes. Il s'agit alors d'un seul immeuble d'une grande superficie. On peut donc placer vers le milieu du XVIIe siècle la construction de l'hôtel actuel et l'attribuer à Abel de Landes lui-même, décédé en 1657, âgé de 98 ans.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire

Matériaux de la couverture

Tuile

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés

Commentaire descriptif de l'édifice

La distribution des corps de logis restait tributaire de la situation particulière imposée par la création de la promenade du Quay et la disparition progressive de la courtine médiévale rendue inutile par l'établissement de la seconde enceinte fortifiée. Il fallait donc relier désormais les constructions antérieures situées rue de la Foire et jadis adossées à la courtine, aux nouveaux corps de bâtiment projetés en bordure de cette nouvelle promenade. La formule choisie par le maçon d'Abel de Landes est celle d'un escalier ouvert, logé dans la cour en fonds de parcelle et occupant le tiers de la surface de la demeure. : le degré à retours avec paliers de repos, en retrait par rapport aux paliers d'étage placés en façade, s'inscrit dans une cage rectangulaire. Les volées intermédiaires entre les repos sont portées sur des arcs rampants. Au deux niveaux supérieurs, les paliers s'ouvrent sur la cour par un grand arc surbaissé. La façade principale a été modifiée au 18e siècle par l'agrandissement des fenêtres, garnies à ce moment d'agrafes sculptées, mais a conservé de la construction du siècle précédent la corniche avec ses mascarons-gargouilles et le garde-corps en fer forgé. Mis en place au cours de la seconde moitié du 17e siècle, il présente une succession de balustres accompagnés de pistils à graines estampées et de feuilles d'eau. Le décor de gypserie des appartements pourrait avoir été mis en place par l'un des propriétaires de l'hôtel vers 1770, Jean-François d'Hondrat.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; décor stuqué

Indexation iconographique normalisée

Symbole : saison ; trophée

Description de l'iconographie

Sur les agrafes des baies, à côté de visages féminins souriants sans signification précise, apparaît le thème des Quatre Saisons parfois confondu avec des figures de la mythologie. Le Printemps (jeune fille au collier de roses) , l'Eté (jeune femme avec une couronne d'épis, qui, aussi bien, pourrait être Cérès, la déesse des moissons) , l'Automne (jeune femme couronnée de pampres et de grappes) , et l'Hiver, symbolisé par un visage féminin. Trophées sur les thèmes de la Musique et de la Vie champêtre.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1944/04/13 : classé MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Escalier de pierre sur cour, y compris toutes les portes en menuiserie ; façade à jour de cet escalier sur la cour y compris la balustrade de pierre du deuxième étage

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Nougaret Jean

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.114

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Garde-corps du balcon de la façade principale.
Garde-corps du balcon de la façade principale.
© Inventaire général, ADAGP
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Façade principale, agrafe de baie.
Façade principale, agrafe de baie.
© Inventaire général, ADAGP
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Façade principale, agrafe de baie.
Façade principale, agrafe de baie.
© Inventaire général, ADAGP
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Façade principale, agrafe de baie.
Façade principale, agrafe de baie.
© Inventaire général, ADAGP
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Gargouille à mascaron.
Gargouille à mascaron.
© Inventaire général, ADAGP
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Gargouille à mascaron.
Gargouille à mascaron.
© Inventaire général, ADAGP
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Escalier ouvert sur cour.
Escalier ouvert sur cour.
© Inventaire général, ADAGP
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