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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de Peyrat

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Hôtel de Peyrat

Titre courant

Hôtel de Peyrat

Localisation

Localisation

Occitanie ; Hérault (34) ; Pézenas ; 1, 3 rue Montmorency

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pézenas

Canton

Pézenas

Adresse de l'édifice

Montmorency (rue) 1, 3

Références cadastrales

1980 BK 1200

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

17e siècle ; 18e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Cette imposante demeure, jadis adossée à la courtine de la fortification médiévale, résulte d'un long et patient remembrement parcellaire entrepris dès la seconde moitié du 16e siècle. A partir d'un noyau primitif constitué par une maison achetée en 1556 à Jean Robert (à qui la tour dite aujourd'hui de Peyrat avait été cédée en 1538 par la communauté) , Antoine Peyrat va entreprendre une campagne d'acquisitions d'immeubles mais ne semble pas avoir encore tenté une première réunification. La maison revient en 1633 à la suite d'un accord familial, à Jean de Peyrat, conseiller du roi et secrétaire ordinaire de la chambre futur contrôleur général des gabelles en Languedoc. C'est lui qui va structurer et aménager la demeure actuelle supérieure d'un tiers à celle du bâtiment initial. L'immeuble agrandi entre temps une nouvelle fois, est morcelé dès la première moitié du 18e siècle et l'avocat Pierre Sales, qui en achète la plus grande partie en 1752, est dit en 1775 acquéreur de la totalité. Une nouvelle division intervient en 1779 (achat partiel par le prince de Conti, Louis-François-Joseph de Bourbon) et en 1780 (achat de Paul Canonge). Depuis cette période, l'édifice a subi de très nombreux remaniements qui ont défiguré la composition voulue par Jean de Peyrat vers 1635-1640.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire

Matériaux de la couverture

Tuile

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Commentaire descriptif de l'édifice

On reconnaît aisément le plan au devant de la maison avec sa porte flanquée de deux échauguettes reliées par une coursière et la galerie dont fait état le compoix de 1688, une succession d'arcades ouvertes à l'origine sur l'ancien fossé de la ville qui se lit encore facilement (place des Etats-de-Languedoc) sous l'habillage des baies du 18e siècle. Cette disposition pourrait être antérieure de quelques années aux travaux engagés par Jean de Peyrat. En effet, en 1632, les héritiers d'Antoine Peyrat sont autorisés par les Trésoriers de France à ouvrir les fenêtres de leur maison prenant jour sur le fossé. Les vestiges d'un important décor de peintures murales viennent d'être mis au jour dans la partie de la demeure correspondant à cette galerie, des statues - dans lesquelles on serait tenté de voir une représentation des Douze Césars - figurées en trompe-l'oeil et en camaïeu de gris sur un socle orné de cuirs découpés reposant lui-même sur un haut soubassement. La principale transformation nous semble liée à l'installation dans l'hôtel de Jean de Peyrat de la Cour de Justice de la châtellenie. Les parties basses de l'hôtel et de l'ancienne tour médiévale sont alors utilisées comme geôles et mise en communication par un escalier avec la grande salle de l'hôtel, maintenant divisée en quatre pièces mais couverte à l'origine d'un même plancher à la française, décoré de rinceaux sur les poutres et de médaillons à paysages sur les panneaux d'entrevous. Un mur de refend est alors mis en place, délimitant au nord une nouvelle pièce à usage de salle des gardes. Une porte munie de deux verrous et d'un judas faisait communiquer cette pièce avec la partie sud de cet espace devenue salle d'audience. Une cheminée monumentale en bois et en plâtre doré et polychromé est adossé au mur. Enfin est crée au sud un vestibule de deux travées voûtées d'arêtes, sorte de salle des pas-perdus reliant la cour de l'immeuble à la salle d'audience. Au 18e siècle, cet espace sera cloisonné et la partie sud-est recevra un décor et une cheminée de gypserie.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture

Indexation iconographique normalisée

Christ en croix ; ornement : représentation humaine

Description de l'iconographie

Panneau central de la cheminée orné d'une Crucifixion peinte ; au premier étage de l'hôtel, soubassement décoré : il s'agit d'un personnage vêtu d'une cuirasse à lambrequins et drapé d'un ample manteau. Le personnage est coupé à mi-corps, la partie haute étant cachée par un faux plafond.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1994/09/12 : inscrit MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Tour et ancien hôtel

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée,propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Nougaret Jean

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.1237

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Salle du rez-de-chaussée, cheminée à décor de gypserie, 18e siècle.
Salle du rez-de-chaussée, cheminée à décor de gypserie, 18e siècle.
© Inventaire général, ADAGP
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Escalier.
Escalier.
© Inventaire général, ADAGP
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Dispositif d'entrée sur la rue, revers.
Dispositif d'entrée sur la rue, revers.
© Inventaire général, ADAGP
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Dispositif d'entrée sur la rue.
Dispositif d'entrée sur la rue.
© Inventaire général, ADAGP
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