Demeure
Château de Loubatières
Demeure dite Château de Loubatières
Occitanie ; Hérault (34) ; Pézenas
Pézenas
Pézenas
Loubatières
1980 BD 13
En écart
2e moitié 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; limite 18e siècle 19e siècle
1er quart 16e siècle ; limite 18e siècle 19e siècle
Le site de Lubataria (lieu hanté par les loups) apparaît en 1013 dans le cartulaire de l'abbaye de Gellone. La seigneurie et la grange de Loubatières appartiennent durant tout le 16e siècle, sans doute même au cours du siècle précédent, à la famille de Pavie, très ancienne dynastie de notaires et conseillers du roi, appelée plusieurs fois au consulat. Par suite de l'alliance entre les familles de Pavie et de Mourcairol, le titre, la maison et les terres (dont une partie avait été cédée en 1590 au connétable de Montmorency pour la création de son parc de chasse, l'actuel château du Parc) échoient à cette dernière avant 1614. Les Roquemont, alliés aux Mourcairol, possèderont Loubatières dans le dernier quart du 17e siècle. Le domaine passe ensuite en 1725 à Jean d'Audiffret, conseiller du roi et correcteur en la Cour des Comptes, Aides, et Finances de Montpellier, puis à Barthélémy de Mestre de Roquessol en 1769.
Calcaire
Tuile
Voûte d'ogives
Escalier demi-hors-oeuvre
La construction primitive (fin 15e siècle) se développait en équerre autour d'une cour fermée à l'ouest par la chapelle. La tour d'escalier polygonale en demi-hors-oeuvre, défendue par une bretèche, est logée dans l'angle, à la jonction des deux corps de logis. Une seconde tour a été construite, sans doute par Jacques de Pavie, à l'extrémité de l'aile est au cours des vingt premières années du 16e siècle. Au siècle suivant, la demeure agrandie est désormais orientée vers l'est, du côté du jardin. Le portail, avec ses refends et ses ailerons à volutes, est contemporain de cette seconde campagne. Son élégante ferronnerie, qui a remplacé à la fin du 18e siècle les vantaux de bois d'origine, porte le monogramme des Roquessol, à qui il faut attribuer également la longue inscription d'inspiration libertine de la première cour et le décor intérieur de gypserie. La chapelle à chevet plat, contrefortée aux angles, a été élevée en même temps que le premier corps de logis. Elle ne possède qu'une seule travée voûtée d'ogives.
Décor stuqué ; céramique
Vierge ; Christ en croix
Une Assomption de la Vierge en gypserie, travail délicat de la fin du 18e siècle ou de l'extrême début du 19e, décore le choeur. A l'emplacement du bénitier, un carreau de faïence, de fabrication locale, représente une Crucifixion
2005/03/18 : inscrit MH partiellement
Propriété privée
1998
© Inventaire général
2002
Nougaret Jean
Dossier individuel
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