Château
Château
Occitanie ; Hérault (34) ; Pézenas ; 32 rue Montmorency
Pézenas
Pézenas
Montmorency (rue) 32
1980 BK 1151
En ville
17e siècle (?)
Le château est mentionné pour la première fois en 990. Il suivra les vicissitudes de la ville jusqu'au rattachement du comté à la couronne. C'est ainsi qu'acquis par Simon de Montfort, il fut revendu à Raymond Salvignac. La motte qui le supporte est en réalité composée de deux buttes superposées, c'est sur la seconde plus réduite que se dressait le château. L'édifice nous est mal connu. On sait qu'il était séparé de la ville par un fossé que l'on franchissait par un pont-levis. La courtine était percée de deux portes, dont la porte gaillarde. Le château possédait neuf tours, dont deux tours d'angle circulaires au toit en poivrière, les autres étant couvertes d'une terrasse, et une tour-porte de plan carré. Au centre se dressait le donjon. Le château renfermait également une prison, des communs, un four et une citerne. De nombreuses réparations furent effectuées au château jusqu'à sa démolition. En 1454, le pont-levis est refait tout neuf. Un siècle plus tard, en 1563, Anne de Montmorency fera bâtir un donjon, logement du gouverneur et des abris pour recevoir trois cents hommes de garnison, les appartements furent garnis d'un mobilier nouveau. Cependant la révolte de juillet 1632, allait devoir à l'édifice un funeste avenir. Le premier octobre 1632, un édit de Louis XIII en ordonne la démolition. Le prix-fait est passé tout d'abord avec Jean Pithon qui confie le 4 mars du même mois, la besogne à Jean Thomas maître-charpentier. La cloche fondue par Simon Faillet, en 1587 fut transportée à l'église collégiale. Après la démolition, les consuls firent entourer les ruines d'un parapet et élevèrent sur les anciens murs deux guérites carrées, qu'un ouragan démolit le 22 janvier 1689. Devenue bien communal, la motte du château fut inféodée à plusieurs reprises, puis vendue le 25 août 1802 au notaire Joseph Ebrail qui y créa un jardin. Peut-être est-ce dernier qui fit bâtir la maison actuelle.
Calcaire
Il ne subsiste actuellement du château que les murs de soutènement, en appareil régulier de grandes dimensions, assis directement sur la roche calcaire.
Propriété de la commune
1998
© Inventaire général
2002
Nougaret Jean
Dossier individuel
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