Carrière ; usine de taille de matériaux de construction
Carrière de marbre
Carrière Cantini, puis Guilhaumon, puis Crémadès
Carrière de marbre et usine de taille de matériaux de construction Cantini, puis Guilhaumon, puis Crémadès
Hérault (34) ; Saint-Pons-de-Thomières ; Resplandy (rue)
Hérault
Saint-Pons-de-Thomières
Resplandy (le)
Resplandy (rue)
2012 AD 116 à 118, 384
Excavation ; atelier de fabrication ; atelier de réparation
2e moitié 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques
C’est une des plus anciennes carrières de marbre de Saint-Pons (essentiellement du Kuros Doré et du Kuros Violet). Sa mise en exploitation semble être à l'’initiative de l'’abbaye de Saint-Pons. Dans la seconde moitié du 19e siècle, la carrière a appartenu à Jules Cantini, marbrier de Marseille. Vers 1920, elle est louée par Sixte Doat, à la tête de la société « Les Marbreries Toulousaines », puis à partir du début des années 1950, elle est achetée par la famille Guilhaumon. A cette époque, elle est modernisée grâce à l'’achat d’un compresseur avec moteur Diesel et d'un fils de sciage (extraction au fil torsadé). L'’exploitation est électrifiée en 1965. Une grue pour la manutention des blocs (installée en 1961-1962) ainsi qu'’une foreuse pour les puits et un portique de sciage pour l'équarissage des blocs complètent l'’équipement. Depuis la carrière du Resplandy, les blocs étaient acheminés jusqu’à la Grand Route grâce à un plan incliné. Ils étaient ensuite transportés jusqu'’à l'atelier Guilhaumon (situé au 41 avenue de Castres, dès 1933), où étaient effectués le sciage (au châssis à partir de 1935), la taille et le polissage du marbre. Dans cet atelier ont été réalisés divers éléments en marbre (baignoires, lavabos, bidets, sièges) pour 40 salles de bain des thermes de Molitg (66). En 1996, l’'exploitation est reprise par Didier Crémadès, jusqu'en 2009, date d'arrêt définitif de l'activité. A cette date, les équipements (grue, portique de sciage, bâtiment des moteurs) sont démolis.
Marbre ; moellon ; béton
Tuile
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans
Sur une surface de 4 ha, le site compte deux fosses principales d'extraction. La fosse est présente un front de taille d'environ 20 m. Un montant avec une poulie de renvoi, utilisé pour la tension du fil torsadé, est encore en place à l'aplomb de la fosse. Dans la partie ouest de la fosse, demeure une tranchée, percée pour l'installation des montants de sciage. Les traces d'extraction au fil torsadé, puis au fil diamanté, sont encore visibles sur les fronts de taille. Entre les deux fosses se trouve un bâtiment, d'un étage carré, à usage d'entrepôt et forge. La citerne, située à l'arrière, fournissait l'eau utilisée pour le sciage au fil torsadé.
Établissement industriel désaffecté
À signaler
Excavation
Propriété privée
2012
(c) Inventaire général Région Occitanie
2012
Caliste Lisa
Dossier individuel