POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Usine à gaz

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine à gaz

Titre courant

Usine à gaz

Localisation

Localisation

Hérault (34) ; Béziers ; Lieutenant Pasquet (rue) ; Pierre Brousse (espace)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hérault

Canton

Béziers 4

Lieu-dit

Port Neuf (quartier du)

Adresse de l'édifice

Lieutenant Pasquet (rue) ; Pierre Brousse (espace)

Références cadastrales

2011 LW 111, 141 à 146, 159 à 162

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Salle des machines

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1847 ; 1868 ; 1879 ; 1893 ; 1905 ; 1910 ; 1957 ; 1966

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source

Description historique

En 1844, la commune de Béziers passe une concession avec MM. Legat et Bouchardier, de Lyon, pour l'éclairage de la ville au moyen du gaz extrait de la houille. La Société civile d'éclairage par le gaz de la ville de Béziers est constituée en 1845, société à laquelle succède la Cie française du Centre et du Midi pour l'éclairage au gaz, puis la Société lyonnaise des eaux et de l'éclairage en 1914, puis Gaz de France en 1955. L'usine, construite en 1847, entre les voies de chemin de fer et le canal du Midi, compte un atelier de distillation ainsi que deux gazomètres (abandonné entre 1910 et 1950). Un troisième gazomètre, d'une capacité de 1500 m3, est installé en 1868, puis vers 1880, un quatrième d'une capacité de 4000 m3. En 1879, une nouvelle usine est édifiée au sud des anciennes installations, ces dernières étant destinées à l'emmagasinage et à l'émission du gaz. Cette nouvelle usine comprend une halle abritant les fours, un atelier d'épuration, un atelier de traitement des eaux ammoniacales, des magasins, dépôts et bâtiments administratifs. Un cinquième gazomètre, type « hydraulique », d'une capacité de 3600 m3, complète ces installations dès 1893. Sa capacité est portée à 7000 m3 vers 1905. En 1910, en raison de l'ancienneté des fours et de leur capacité insuffisante et afin de mettre hors d'eau les installations, des travaux sont entrepris sur les terrains à l'ouest de l'ensemble gazier. Une salle des machines ainsi qu'un bâtiment abritant des fours à cornues verticales (fours Bueb) sont construits, certains appareils tels que la condensation, les pompes, extracteurs et laveurs sont déplacés à proximité et un système de déchargement et de manutention du charbon et du coke, arrivant par le chemin de fer et par canal, est installé. Au début des années 1950, le gaz est produit par 2 batteries de fours de distillation de houille, l'une à cornues verticales et l'autre à chambres verticales à distillation discontinue. L'enrichissement du gaz se fait alors par l'ajout de propane. Un sixième gazomètre, d'une capacité de 6000 m3, est construit en 1957. A la fin des années 1950, en remplacement des fours à coke, deux lignes de reformage des hydrocarbures (fours Picard) sont installées, entraînant la démolition de l'usine construite en 1910. En 1966, une troisième ligne de craquage, avec implantation d'une cuve de stockage de 2170 m3, porte la fabrication de gaz de ville à environ 110 000 m3/j. L'usine de Béziers ferme en 1975. La démolition de cet ensemble gazier, excepté la station électrique (bâtiment des groupes électrogènes), suit la fermeture du site. Depuis 1993, le bâtiment des groupes électrogènes abrite une discothèque.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; béton ; béton armé ; brique

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Terrasse

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, suspendu

Commentaire descriptif de l'édifice

La station électrique (bâtiment abritant les groupes électrogènes) est bâtie suivant un plan rectangulaire, à un étage carré avec couverture en terrasse, marqué par une tour octogonale, demi-hors-oeuvre, à deux étages carrés. Cette tour abrite un escalier suspendu, en béton jusqu'au premier étage puis en charpente métallique. La partie sommitale de la tour, en terrasse, supportait un réservoir d'eau cylindrique (détruit), servant de château d'eau. Construit en pierre de taille, la brique est également utilisée pour les encadrements, les bandeaux, les piliers intérieurs et pilastres extérieurs, comme le béton armé pour les bandeaux et le débord du toit-terrasse. Les façades ouest et nord, ordonnancées, sont percées de baies rectangulaires, traitées en bandeaux pour la façade ouest alors que la façade sud est aveugle et la façade est recevait le mur pignon de la salle des machines.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; vestiges

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2013

Date de rédaction de la notice

2013

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Caliste Lisa

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Vue de la station électrique, depuis le nord.
Vue de la station électrique, depuis le nord.
(c) Inventaire général Région Occitanie
Voir la notice image