Grand Casino de Paramé, 127, 129 digue de Paramé (Saint-Malo)

Dénomination de l'édifice

Casino

Appellation d'usage

Casino dit Grand Casino de Paramé

Titre courant

Grand Casino de Paramé, 127, 129 digue de Paramé (Saint-Malo)

Localisation

Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Saint-Malo ; 127, 129 digue de Paramé

Précision sur la localisation

Anciennement commune de : Paramé

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Côte d'Emeraude

Canton

Saint-Malo Nord

Lieu-dit

Paramé

Adresse de l'édifice

Paramé (digue de) 127, 129

Références cadastrales

1982A 364, 365, 366, 368, 369, 370, 371, 373, 375, 377, 379, 381, 383, 17, 22, 27, 28

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; kiosque ; terrasse en terre-plein ; cour

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1883

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Grand Casino de Paramé construit entre 1881 et 1883 par Pigault architecte à Paris pour la Société anonyme de la Baie de Saint-Malo-Paramé. Le casino, pièce maîtresse du projet urbain d'Hébert, est inauguré au début de la saison des bains de 1883, en même temps que le Grand Hôtel sur la parcelle voisine. En 1884, le gérant demande à la commune de Paramé l'installation d'une boîte aux lettres au casino. Dès 1885, les droits de gestion du casino (et du Grand Hôtel voisin) sont rétrocédés à M. Bias, ancien directeur du casino de Dieppe, qui fait percer les murs pour établir un passage entre chacun des salons et fait disparaître les escaliers extérieurs jugés inesthétiques. M. Bias fait installer en 1890, entre les deux édifices, un pavillon ayant figuré à l'Exposition Universelle de Paris en 1878, dit kiosque du Figaro. Le décor intérieur est également modifié par le nouveau gérant : les murs du grand salon d'attente sont tendus de velours bleu et vieil or, tandis que la salle des petits jeux tournant le dos à la mer est en velours vert mousse. Sur les conseils d'Eugène Bertrand, directeur du théâtre des Variétés à Paris et propriétaire à Paramé, le décor et les rideaux d'avant-scène de la salle de concert sont peints par Froment. En 1908, l'éclairage électrique est installé dans le bâtiment, ainsi qu'une sécurité incendie au moyen d'un réservoir intérieur à pompe électrique. En 1914, le casino est transformé en hôpital auxiliaire numéro 114. Par manque de rentabilité, le casino ferme en 1934. En très mauvais état, il est démoli en 1937 et remplacé par un immeuble à appartements dans les années 1970.

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit en pavillon ; toit conique ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

. Casino édifié selon un plan en T, avec deux accès principaux, l'un côté mer, l'autre côté jardin. Edifice bâti au centre d'une grande parcelle en front de mer faisant pendant à celle du Grand Hôtel de Paramé. Les murs sont recouverts d'une alternance de pierres polychromes donnant un effet de rayure sur toutes les façades. L'établissement est constitué de trois pavillons reliés par deux ailes : à l'ouest, le café et le salon de lecture, au centre, le théâtre et le hall d'entrée, à l'est, la salle de jeux. Le pavillon central à ouverture en plein-cintre est surmonté d'un toit en pavillon, d'un belvédère et d'un porte-drapeau tandis que les deux pavillons latéraux ont un toit à croupe. Une galerie couverte donne en rez-de-chaussée sur la digue. Un avant-corps à deux colonnes et une terrasse surmontée d'une baie à fronton triangulaire marquent l'entrée du grand salon. Le corps principal se prolonge vers l'arrière, donnant naissance à une cour d'honneur avec un bassin à jet d'eau.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; ferronnerie

Indexation iconographique normalisée

Ornement géométrique ; candélabre

Description de l'iconographie

Sujet : vase, fronton triangulaire, fronton en plein cintre, support : corniche ; sujet : poinçon, support : épi de faîtage.

Commentaires d'usage régional

Néo classique

État de conservation (normalisé)

Détruit

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Copyright de la notice

(c) Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1995

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Lemonnier Gaëlle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35