Usine de produits chimiques
Usine de produits chimiques (usine d'extraits tannants) Rey frères, rue des Usines (Montreuil-sur-Ille)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Montreuil-sur-Ille ; rue des Usines
Ille-et-Vilaine
Saint-Aubin-d'Aubigné
Usines (rue des)
En village
Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; transformateur ; cité ouvrière
4e quart 19e siècle
1891
Daté par source
Usine de produits chimiques créée en 1891 par Rey Frères. Les établissements Tanins Rey traitent les bois de châtaignier et de chêne pour la production des extraits tanniques. De taille modeste à ses débuts, l'usine ne tarde pas à devenir, grâce à l'énergie et à l'activité de ses fondateurs, l'un des établissements les plus considérables du département. A partir de 1900, le mouvement annuel des produits fabriqués et des matières premières atteint 20 000 t. En 1905, en raison du développement de l'usine, Alexis et Ernest Rey créent un nouvel établissement à Roc-Saint-André (56) . Ces deux usines, appartiennent à la SA Tanins Rey, constituée en juillet 1922 par la fusion des établissements Rey Frères de Montreuil et P. A. Rey de la Rochette (73) . En réunissant ces deux maisons, la nouvelle société constitue l'une des plus importantes affaires mondiales spécialisées dans la fabrication des extraits tannants. Elle dispose ainsi de la production de huit usines situées en France, en Italie, en Suisse et en Yougoslavie. La date de cessation d'activité est inconnue. Actuellement, les bâtiments sont utilisés comme entrepôt par les usines Pelé, exploitant du granite. En 1902, attestation de la mise en service d'un récipient à vapeur en fer vendu par Greenhalph et Edeline de Rouen (76), ainsi que de quatre corps cylindriques en cuivre, dits autoclaves, construits par Joya frères et fils et Cie de Grenoble (38). Ces autoclaves mesurent 2, 60 m de hauteur et 1, 45 m de diamètre, soit une capacité de 4, 320 m3. Le premier récipient à vapeur est destiné à servir de collecteur, tandis que les quatre autres sont utilisés comme cuves à extraction. En 1903, mise en place d'une seconde machine à vapeur à cinq corps cylindriques verticaux en cuivre rouge mesurant 2, 8 m et un corps cylindrique vertical de 2, 62 m, provenant toujours des ateliers Joya, de Grenoble (38) . En 1909, mention de six cuves à macération en cuivre. Au début du XXe siècle, vingt ménages profitent de la création de logements ouvriers avec jardins qui s'étendent sur plus d'un hectare.
Brique ; granite ; béton ; enduit ; essentage de tôle ; essentage de planches ; moellon ; béton armé ; parpaing de béton
Ardoise ; tuile mécanique ; métal en couverture ; tôle ondulée ; matériau synthétique en couverture
. Site longeant la voie ferrée, composé de plusieurs corps de bâtiment accolés, construits pour la plupart en béton armé, parpaing de béton et présentant des niveaux différents. Les deux cheminées d'usine en brique, qui présentent chacune un couronnement différent, prennent naissance dans le bâtiment principal, en rez-de-chaussée, construit en béton armé recouvert d'un essentage de tôle et surmonté d'un toit à longs pans en partie en tuile mécanique et en matériau synthétique, percé d'un lanterneau. La cité ouvrière Rey est implantée à proximité de l'usine.
Remanié
Propriété privée
1998
(c) Inventaire général
2005
Gasnier Marina
Sous-dossier
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