Moulin à blé ; usine métallurgique
Moulin à blé le Moulinet, puis usine métallurgique dite forges du Plessis-Bardoult
Moulin à blé le Moulinet, puis usine métallurgique dite forges du Plessis-Bardoult, les Forges (Pléchâtel)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Pléchâtel
Ille-et-Vilaine
Bain-de-Bretagne
Forges (les)
1983AL 93, 94, 96 à 98, 100, 102, 103, 251 à 254, 258 à 260, 262 à 267, 286 à 288
En écart
Atelier de fabrication ; haut fourneau ; logement de contremaître ; entrepôt industriel ; logement patronal ; four à pain
2e quart 19e siècle
1828
Daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques
Le haut fourneau du Plessis-Bardoult est édifié en 1828 à l'emplacement de l'ancien moulin à blé dit le Moulinet, par Anne-Marthe Roland, comte Onffroy, officier d'artillerie et propriétaire de la terre du même nom à Pléchâtel. En 1830, une forge simple à un feu d'affinerie et un feu de chaufferie, ainsi qu'un atelier de fonte moulée, sont adjoints au haut fourneau. Le maître de forge adopte alors la méthode wallonne. Le haut fourneau fonctionne à feu continu durant sept à huit mois de l'année, de novembre à juillet, sauf dans les années 1850. En 1851, lorsque l'établissement passe aux mains des Béru, le haut fourneau reste complètement inactif. La production annuelle, relativement constante, oscille entre 400 et 500 t. Durant tout le XIXe siècle, le haut fourneau est alimenté en minerai de fer provenant de la lande de Bagaron. Face au développement des forges à l'anglaise, le haut fourneau du Plessis-Bardoult fournit en fonte au bois les usines modernes de Basse-Indre, près de Nantes (44) et de La Joie, près d'Hennebont (56). En 1875, le fourneau ferme en raison de réparations, les ouvriers sont renvoyés. L'établissement rouvre ses portes en 1876 pour s'éteindre définitivement au cours du troisième trimestre de 1878.. Durant le XIXe siècle, les forges du Plessis-Bardoult fonctionnent grâce à l'énergie hydraulique tirée de l'étang situé de l'autre côté de la chaussée. Celui-ci permet d'alimenter la roue à augets qui actionne les soufflets du haut fourneau situé en contrebas. En 1851, Franco fils, maître fondeur, projette d'installer une soufflerie à piston.. En juillet 1857, l'usine emploie douze ouvriers au fourneau, douze au minerai et trente dans les bois.
Schiste ; enduit partiel ; moellon
Ardoise
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; comble à surcroît
Toit à longs pans
Énergie hydraulique ; produite sur place
. Site ayant sauvegardé son haut fourneau construit en schiste pourpre. La halle à charbon, aujourd'hui réhabilitée en logements et partiellement enduite, présente un important contrefort sur l'un de ses pignons. Le logement du fondeur, à un étage de soubassement (rachetant le niveau de l'étang), un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble à surcroît percé de lucarnes pendantes, est construit en schiste et couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Les baies de la façade antérieure, en plein cintre, sont encadrées de briques. Ce logement s'appuie en partie sur la chaussée de l'étang et en partie sur la base de l'ancien moulin. Afin d'assurer la liaison entre la maison du fondeur et la halle de coulée placée en contrebas, un escalier et un petit passage traversent l'étage de soubassement faiblement éclairé par deux petites ouvertures. Situé en position dominante, le logis patronal, de plan rectangulaire, en rez-de-chaussée, est construit en schiste et couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Un étage de comble a été ajouté ultérieurement.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1998
(c) Inventaire général
1998
Gasnier Marina
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35