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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin à blé de la Franceule, puis minoterie, actuellement usine de produits pour l'alimentation animale (Janzé)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à blé ; minoterie ; usine de produits pour l'alimentation animale

Appellation d'usage

Moulin à blé de la Franceule, puis minoterie, actuellement usine de produits pour l'alimentation animale

Titre courant

Moulin à blé de la Franceule, puis minoterie, actuellement usine de produits pour l'alimentation animale (Janzé)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Janzé

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la commune : Amanlis; oeuvre située en partie sur la commune

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Ille-et-Vilaine

Canton

Janzé

Lieu-dit

Franceule (la)

Références cadastrales

1837 G 1047 ; Amanlis 1986 ZY 37 à 41, 60

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Seiche (la)

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; logement patronal ; bureau ; cheminée d'usine ; entrepôt industriel ; cour ; silo

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Temps modernes ; 2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1825

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par tradition orale

Description historique

Le moulin de la Franceule est mentionné en 1791, mais il est de datation antérieure. En 1791, il est acheté par l'ancien major d'infanterie Lamy. En 1825, M. Lacire demande l'autorisation d'établir un nouveau moulin à blé au-dessous des autres moulins de la Franceule. En 1866, plusieurs pétitions, dressées contre le régime hydraulique du moulin, font part des différents dommages que cause sa retenue d'eau, aux propriétés riveraines de la Seiche. En 1869, les moulins, appartenant à Pierre Lacire, chôment quatre à cinq mois de l'année par manque d'eau. En 1869, ils sont réglementés par arrêté préfectoral. En 1881, P. Lacire est autorisé à reconstruire son vannage de décharge qui existe depuis 1791. Il se compose dès lors de sept vannes. En 1936, la capacité maximum d'écrasement journalier s'élève à 55 q de blé. La minoterie a cessé de fonctionner en 1995. Aujourd'hui, le propriétaire, M. Lacire, exploite sur le site une usine de produits pour l'alimentation animale.. En 1820, mention de deux roues hydrauliques : une très ancienne située à l'intérieur du bâtiment d'eau et l'autre nouvellement établie à l'extérieur. En 1869, les roues hydrauliques mesurent 1,50 m de largeur. En 1911, mention d'une chaudière à vapeur de forme tubulaire en T provenant du constructeur Lebrun et Cormerais, à Nantes (44). Elle présente une surface de chauffe de 26 m2 et est timbrée à 9 kg. En 1936, la force motrice est distribuée par une roue hydraulique qui développe 15 à 20 ch, complétée par un moteur à gaz pauvre, Winterthur, d'une puissance de 28 à 30 ch. La même année, le matériel de mouture se compose de quatre broyeurs à cylindre, de deux convertisseurs, d'un plansichter, d'une bluterie ronde, puis d'une bluterie hexagonale. Le mécanisme, les différentes machines, ainsi que la roue hydraulique verticale sont toujours en place.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; brique ; enduit partiel ; essentage de tôle ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; toit conique ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; produite sur place ; achetée ; roue hydraulique verticale

Commentaire descriptif de l'édifice

. Le site se compose de plusieurs corps de bâtiment répartis autour d'une cour. La minoterie comprend deux corps adossés correspondant à deux anciens moulins. Le plus important, construit en schiste, compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et trois étages carrés percés de baies à arc surbaissé encadrées de briques. Sa partie haute, surélevée en briques, est couverte d'un toit à longs pans en ardoises surmonté d'un lanterneau. Il est flanqué du bâtiment des machines, en appentis, recouvert d'un essentage de tôle, duquel s'élève la cheminée d'usine en briques. Le second moulin possède un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble à surcroît. Il abrite, à son extrémité, la roue hydraulique à aubes toujours en place. Le bureau compte un rez-de-chaussée et un étage de comble couvert d'un toit à croupes en tuiles mécaniques percé, sur un de ses versants, d'une lucarne rampante ; sur l'autre versant, une seconde lucarne est surmontée d'un épi de faîtage décoratif, un chat en céramique. De l'autre côté de la cour se dressent l'entrepôt industriel enduit et couvert d'un toit à longs pans, ainsi que les silos. Le logis patronal, de plan rectangulaire, comprend un étage en surcroît couvert d'un toit à longs pans à égout retroussé en ardoises. Alors que le rez-de-chaussée est construit en schiste, l'étage en surcroît ainsi que les pignons bordés d'un auvent en ardoises, portent un décor en pan de bois hourdé d'enduit. Trois des quatre fenêtres passantes du dernier niveau de la façade antérieure sont coiffées de petits toits coniques.

Commentaires d'usage régional

Minoterie dite à l'américaine de plan allongé comptant au moins deux étages carrés (type D1)

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gasnier Marina

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

Vue générale : logement patronal à droite ; le bureau et la minoterie se situent au fond.
Vue générale : logement patronal à droite ; le bureau et la minoterie se situent au fond.
(c) Inventaire général, ADAGP
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