Usine de papeterie
Usine de papeterie les Papeteries de Bretagne, puis Société Nouvelle des Papeteries de Bretagne, puis Société Ménigault de Bretagne, actuellement Otor Bretagne
Usine de papeterie les Papeteries de Bretagne, puis Société Nouvelle des Papeteries de Bretagne, puis Société Ménigault de Bretagne, actuellement Otor Bretagne, 29, 31 rue de Lorient ; 15 rue Amiral Courbet (rennes)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Rennes ; 29, 31 rue de Lorient ; 15 rue Amiral Courbet
Ille-et-Vilaine
Lorient (rue de) 29, 31 ; Amiral Courbet (rue) 15
1980AI 119 à 124, 168 à 171
En ville
Atelier de fabrication ; bureau ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; chaufferie ; aire des matières premières ; centrale électrique ; pont bascule ; hangar industriel ; logement d'ouvriers ; cantine
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1927 ; 1928 ; 1946 ; 1969
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Directeur de la Société Les Papeteries de Bretagne et Comptoir Breton de Papeteries et Cartonnages, société anonyme au capital de 1 200 000 f, M. Chazal fait construire en 1927 une usine de papeterie inscrite sous la raison sociale Papeteries de Bretagne. Créée par le journal Ouest-Eclair afin de faciliter la fourniture en papier, il s'agit alors d'une fabrique de pâte à papier à base de bois, par traitement chimique de désincrustation. En juin 1928, adjonction d'une fabrique de cellulose. Touchée par les bombardements, l'usine est remise en état en 1946. En 1971, les Papeteries de Bretagne assurent la fabrication de papiers d'emballage et de papiers techniques, et sont qualifiées pour la fabrication de papiers spéciaux pour isolation électrique et thermique. En 1971, l'usine exporte vers la Belgique, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. 20 000 t de papier de récupération provenant de Suède et de Finlande assurent une production de 17 000 t de papier avec une capacité de 18 000 t. Après avoir déposé son bilan en 1977 et suite à une liquidation judiciaire en 1978, l'usine devient la Société Nouvelle des Papeteries de Bretagne. En 1982, la ville de Rennes acquiert les biens immobiliers de l'entreprise et leur assise foncière pour deux millions de francs afin de permettre la restructuration financière de l'entreprise. En octobre 1983, mise en règlement judiciaire. En avril 1984, Ménigault Bretagne, filiale du Groupe Cartonneries Associées, rachète la Société Nouvelle des Papeteries de Bretagne et reprend tous les salariés. L'usine fonctionne alors 24 h sur 24, 340 jours par an, et produit du carton à plier et des feuilles de papier destinées à l'emballage. L'objectif poursuivi par l'augmentation de la production est de s'aligner sur les normes européennes des cartonneries. En 1988, la société Ménigault traite annuellement environ 25 000 t de papier. En 1999, Otor Bretagne, toujours en activité, est spécialisé dans la fabrication de carton ondulé.. En 1971, le matériel de production se compose d'une machine pour papiers apprêtés et d'une machine pour papiers frictionnés toujours en place. En 1989, la chaudière de l'usine fonctionne au fuel lourd avec une cheminée haute de 20,60 m. En 1990, mise en place d'une chaudière électrique et d'une chaudière à gaz.. En 1936, les Papeteries de Bretagne emploient cent soixante ouvriers et ouvrières et trois cents dans les années 1960. En 1999, Otor Bretagne occupe environ soixante-dix salariés.
Béton ; brique creuse ; enduit ; béton armé ; parpaing de béton
Matériau synthétique en couverture ; métal en couverture ; tôle ondulée ; tuile mécanique
4 étages carrés ; 1 vaisseau
Toit à longs pans ; lanterneau
Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; produite sur place
. Site composé de nombreux corps de bâtiment, desservi par voie fluviale et par embranchement ferroviaire. Les bureaux, situés à l'entrée du site avec le logement, sont en béton enduit à un étage carré. Ils sont implantés dans le prolongement de la centrale électrique et face à la salle de la machine à papier toutes deux construites dans les mêmes matériaux que le bureau. En bordure de la route de Lorient se situe un grand bâtiment à quatre étages carrés comprenant la section emballage, les locaux syndicaux, le laboratoire et le magasin industriel, également construit en béton enduit. L'arrière du site, donnant directement sur la Vilaine, comprend plusieurs corps de bâtiment construits essentiellement en parpaings de béton et en briques creuses. Ils sont couverts, soit de tuiles mécaniques comme l'atelier de raffinage, soit de matériau synthétique ou métallique. L'aire des matières premières comprend un hangar industriel métallique avec pont roulant. A proximité se situent : la station d'épuration d'eau, construction métallique édifiée en 1969 autour du pulpeur ; un entrepôt industriel construit en briques creuses et en parpaings, couvert d'un toit à longs pans en tuiles mécaniques à lanterneau ; ainsi qu'un grand atelier de menuiserie et de maçonnerie, vaisseau en briques creuses couvert d'un toit à longs pans en tôle ondulée. Quelques logements d'ouvriers, ainsi que la cantine, sont implantés à l'ouest des Papeteries.
À signaler
Machine de production
Propriété privée
1998
(c) Inventaire général
1999 ; 2015
Gasnier Marina
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35