Usine de petite métallurgie
Usine de briquets
Usine de petite métallurgie (usine de briquets) Flaminaire Marcel Quercia, actuellement Bic
Usine de petite métallurgie (usine de briquets) Flaminaire Marcel Quercia, actuellement Bic, rue de la Chataigneraie (Redon)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Redon ; rue de la Chataigneraie
Ille-et-Vilaine
Redon
Chataigneraie (rue de la)
1996F2 622, 667, 1111, 1390
En ville
Atelier de fabrication ; bureau ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; cour
2e quart 20e siècle
1946
Daté par source ; daté par travaux historiques
Usine de petite métallurgie créée en 1946 par Marcel Quercia. Ce dernier, inventeur du premier briquet à gaz créé au monde, édifie un ensemble industriel spécialement conçu pour la fabrication en série du briquet Flaminaire. La diffusion rapide du Flaminaire sur le marché français et étranger est due à l'utilisation de machines ultra-modernes, au travail d'une main d'oeuvre spécialisée et aux recherches très poussées du Bureau des Méthodes. En 1969, la production est de deux millions d'articles avec un chiffre d'affaires de 30 à 35 000 000 de f. A cette date, la capacité de production est en très grande expansion. En 1971, la société anonyme Flaminaire Marcel Quercia, au capital de 6 000 000 de f, est spécialisée dans la fabrication et la vente de briquets et de réservoirs à gaz. Son siège social se situe au 176 rue Saint-Martin, à Paris. Les débouchés concernent pour moitié le marché français et pour moitié le marché extérieur : les établissements exportent dans le monde entier sauf en Europe centrale. En 1971, la production nécessite une consommation annuelle de 45 t de laiton, de 65 000 m3 d'eau, de 1 320 000 kW d'électricité et une consommation mensuelle de 200 t de butane, ainsi qu'une capacité d'air comprimé de 150 m3 par heure. Les établissements Flaminaire Quercia sont ensuite remplacés par le groupe Bic, toujours en activité.. En 1971, le matériel de production se compose de presses à découper et à emboutir, de tourets à polir, de machines à diamanter, de machines à guillocher, de trains de galvanoplastie propres au nickelage, de chromage, d'argenture, de placage or, de dorure ainsi que d'oxydation, de complexes de remplissage des gaz, de chaînes de montage semi-automatiques et manuelles, et bénéficie d'une puissance électrique exceptionnelle s'élevant à 765 kW.. En 1971, l'usine emploie six cent quatre vingt deux salariés.
Béton ; enduit ; essentage de tôle ; béton armé ; parpaing de béton
Ardoise ; matériau synthétique en couverture ; métal en couverture
Rez-de-chaussée
Verrière ; toit à longs pans ; shed
Énergie électrique ; achetée
. Site enclos, entièrement remanié, composé de nombreux corps de bâtiment, ateliers de fabrication, magasins et entrepôts industriels, construits en béton armé et en parpaings de béton recouverts d'enduit et d'essentage de tôle. Ils sont couverts de toits à longs pans et de sheds en ardoises, en matériau synthétique et métal, certains percés de quelques verrières. En 1971, le site s'étend sur une superficie totale de 44 000 m2 dont 10 000 m2 couverts.
Propriété privée
1998
(c) Inventaire général
1999
Gasnier Marina
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35