Ardoisière
Ardoisière des Lacs
Ardoisière des Lacs (Cornillé)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Cornillé
Ille-et-Vilaine
Vitré Ouest
Lacs (les)
1982 D1 316, 317, 320, 324, 355, 583, 588, 593, 596, 634, 636, 638, 663
En écart
Excavation ; logement patronal
Milieu 19e siècle
Ardoisière exploitée par M. Hue Beaulieu en 1852. Du 1er juillet 1865 au 1er juillet 1866, la valeur des produits fabriqués représente 28 800 f, soit l'équivalent de 1 800 milliers d'ardoises fabriquées. En 1866, suite à deux éboulements considérables, l'ardoisière est abandonnée. A partir des années 1940, la carrière est de nouveau exploitée. La nouvelle entreprise Hériau tente de valoriser les déchets de taille en fabricant, par concassage et broyage, des paillettes utilisables dans la fabrication de fausses ardoises (shingles) essentiellement exportées vers les Pays Bas et l'Allemagne. L'ardoisière cesse son activité vers 1980-1985.. En 1854, M. Hue Beaulieu est autorisé à faire usage d'une chaudière à vapeur à deux bouilleurs, de forme cylindrique, issue des ateliers du constructeur Galle, à Nantes (44), et d'une machine à vapeur qui développe une puissance de 12 ch pour servir à l'exhaure et à l'extraction de la pierre d'ardoise.. En 1866, l'ardoisière des Lacs emploie cinquante ouvriers.
Schiste ; essentage d'ardoise ; moellon ; pan de bois
Ardoise
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
Toit à longs pans ; toit conique ; croupe
Escalier droit, en maçonnerie
Énergie thermique ; produite sur place
. Site dont il ne subsiste que l'excavation située non loin du logis patronal. Celui-ci présente un caractère monumental. Il se compose de plusieurs corps de bâtiment en schiste et en pierres d'ardoise. Il comprend, au centre, un corps de passage, percé d'un arc en anse de panier surmonté d'une construction en pan de bois. De part et d'autre, se situent les corps de bâtiment principaux à un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. Au nord, le corps de bâtiment, couvert d'un toit à croupes en ardoises, est flanqué, sur sa façade postérieure, d'un petit bâtiment circulaire demi-hors-oeuvre à toit conique. Au sud, un portique, percé d'arcades en plein cintre et couvert d'une étroite terrasse, dessert le rez-de-chaussée surélevé accessible, à l'extérieur, par un escalier droit. L'étage de comble, qui présente des lucarnes rampantes, est surmonté d'un toit à longs pans en ardoises. Un essentage d'ardoises couvre la partie haute du pignon postérieur.
Établissement industriel désaffecté ; vestiges
Propriété privée
1998
(c) Inventaire général
1998 ; 1999
Gasnier Marina
Dossier individuel
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