Relais de poste ; auberge
Restaurant
Ancien relais de poste, puis auberge, 11 rue des Princes (Combourg)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Combourg ; 11 rue des Princes
Ille-et-Vilaine
Combourg
Princes (rue des) 11
1982 AC 339
En ville
16e siècle
20e siècle
L’édifice sert dès le 17e siècle de relais à diligence et obtient une renommée en accueillant à plusieurs reprises, le marquis de Coulanges, cousin de Madame de Sévigné. Le relais de poste de Combourg fut institué en 1783 après plusieurs années de revendications de la part de Caze de la Bove, intendant de Bretagne, auprès du Conseil des Postes. Toutefois, ce relais de poste ne fonctionna qu’une quinzaine d’années avant de rester « vacant » à partir de 1797 (Théotiste Jamaux-Gohier, La poste aux chevaux en Bretagne 1738-1873, Saint-Malo, 2001, pp. 22-26). Il servit simplement d’auberge par la suite et est aujourd’hui un restaurant.Le pan de bois n’apparait pas sur les différentes cartes postales du début du 20e siècle. Un enduit recouvrait totalement le pignon. En 1977, la maison fut rénovée et l’enduit enlevé pour laisser visible le pan de bois.Jusqu’au début du 20e siècle, le Relais des Princes était voisine d’une maison assez similaire. Il s’agissait aussi d’une maison pignon à ferme de tête galbée. Elle fut démolie et remplacée par une cour bitumée qui sert aujourd’hui de parking privé.
Granite ; pierre de taille ; grès ; moellon ; granite ; moellon ; bois ; pan de bois
Ardoise
Maison de plan rectangulaire présentant un pignon sur rue en pan de bois.Le rez-de-chaussée se compose d’une maçonnerie de granite et de grès. Les encadrements d’ouvertures et les chaînages d’angles sont en pierres de taille de granite. Une reprise maçonnée du rez-de-chaussée a entrainé la suppression de la sablière haute sur laquelle reposaient les solives. Les mortaises orphelines dans les abouts de ces solives témoignent de la présence des anciens poteaux supprimés.Le remplissage contemporain du pan de bois, disposé en retrait et non au nu de la façade, laisse apparaître les trous de clayonnage du torchis originel. La nature et la disposition du remplissage en place accentuent les dégradations liées à la présence d’humidité dans les bois, particulièrement visibles au niveau de la sablière de plancher du comble et des chevrons qui s’y assemblent. L’emplacement d’une ancienne pièce de bois horizontale filante se décèle par la présence de mortaises orphelines sur les poteaux du contreventement. Celle-ci divisait alors le panneau de l’étage en deux avec plusieurs petites fenêtres pour la partie supérieure. À gauche, un linteau en accolade peut laisser penser à une ancienne fenêtre comblée. Un des chevrons au niveau des combles a été découpée pour accueillir une fenêtre. Enfin, un lambrequin en bois cache une partie du pignon en épousant la toiture. Le mur gouttereau sud présente plusieurs pierres en granite en saillies dont la fonction reste à confirmer (latrine ? pierre d'évier ?). A noter : le plan d’alignement de 1846 fait apparaitre un vide coupe-feu entre ce bâtiment et la maison adjacente aujourd'hui disparue. Une souche de cheminée traverse la toiture mais la cheminée correspondante n'existe plus.En intérieur, le mur gouttereau nord comporte une cheminée monumentale au rez-de-chaussée. Elle est encadrée de deux placards. Plusieurs autres maisons de Combourg présentent des cheminées similaires. C’est le cas de la maison 5 rue Châteaubriand dite de la Templerie et de la maison 8 rue Notre-Dame. Un vaisselier en granite chanfreiné et à arc brisé perce le mur sud.Au niveau des combles, la poutraison est partiellement visible avec des pièces de bois qui semblent être d’origine.
Remanié
Abords d'un monument historique
Propriété privée
2002
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne
2002 ; 2024
Lauranceau Elise ; Quillivic Claude ; Chauvel Sébastien
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35