Couvent
Couvent de Carmes, couvent Notre-Dame de Toutes Grâces, 13 rue Jean-Baptiste-Martenot (Rennes)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Rennes ; Jean-Baptiste-Martenot (rue) 13
Rennes ville
Rennes ville
Jean-Baptiste-Martenot (rue) 13
1980BH 124, 216, 217
En ville
Chapelle ; conciergerie ; foyer ; cinéma
3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1867 ; 1939 ; 1965
Daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par source
Attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par source
Association diocésaine (commanditaire)
Les Carmes déchaux s'installent à Rennes en 1854 et commencent la construction du couvent en 1860, sur les plans de l'abbé Brune. La chapelle est consacrée le 5 avril 1867. En 1870, elle sert d'hôpital. Construction du couvent achevée en 1868 (arrêtés de voirie). Conciergerie construite en 1879 (arrêtés de voirie). En 1880 la communauté est expulsée par arrêté préfectoral. Aménagée en cantine en 1944, elle accueille le cercle Paul Bert entre 1940 et 1964 puis un foyer de jeunes filles entre 1964 et 1987. Salle de cinéma construite en 1939, sur les plans des architectes Pommereuil et Coirre. Foyer étudiant construit en 1965 sur les plans des architectes Yves Perrin et Georges Martin.
Schiste ; enduit ; moellon
Ardoise
La chapelle, orientée nord-sud en raison de l'étroitesse de la parcelle, était précédée d'un parvis assez court débouchant sur la rue par une porte cochère. A gauche, la porterie du couvent, aujourd'hui disparue, venait toucher l'angle ouest de la façade. Le plan de la chapelle est simple et symétrique, la nef est à trois vaisseaux de cinq travées. Le choeur, prolongeant le vaisseau central comporte une travée droite et une abside à 5 pans. A l'extérieur, un clocher campanile octogonal, coiffé d'une pitre de pierre inspiré du chevet de Coutances, est relié au mur du vaisseau central par un escalier logé dans un arc-boutant. La façade principale, ouverte sur la rue de Paris, est sobrement mais nettement articulée par le ressaut des contreforts à plusieurs glacis. Sur le large portail à double entrée, les colonnettes en délit, les chapiteaux de belle facture, les bases plates à griffes, la parfaite correspondance des voussures et des piédroits, témoignent d'une grande recherche de rigueur, qui ne refuse pas l'originalité, voire l'audace des redents concaves, de caractère archaïsant, empruntés à la France romane du Midi, en particulier au portail roman de Moissac (1050).
Désaffecté
Propriété publique
1998
(c) Inventaire général
1998
Barbedor Isabelle ; Rioult Jean-Jacques
Sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35