Couvent ; petit séminaire ; hôpital
Couvent de Dominicaines, dit couvent des Catherinettes, Petit Séminaire, puis hôpital général, rue de Paris (Rennes)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Rennes ; Paris (rue de)
Rennes ville
Rennes ville
Paris (rue de)
1842B 1831 à 1833
En ville
Chapelle
2e quart 17e siècle ; 3e quart 17e siècle
1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1645 ; 1661 ; 1823 ; 1868 ; 1880
Daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Ville de Rennes (commanditaire)
Selon Guillotin de Corson, le couvent est fondé en 1636 par les Dominicaines du monastère de Dinan, malgré l'opposition des religieuses de l'abbaye Saint-Georges. En 1645, la communauté fait l'acquisition de la maison des Champs-Baud, dans le faubourg de Paris, et fait construire une chapelle dédiée à Notre-Dame de Grâce. Les bâtiments conventuels seront construits en 1661, sur les plans de l'architecte Pierre Corbineau (Banéat). En 1768, après la suppression de l'ordre, les religieuses quittent le couvent qui devient la propriété des Ursulines de Hédé, puis de l'évêque de Rennes, qui l'achète, en 1772, pour y installer le Petit Séminaire initialement situé rue Saint-Hélier. En 1791, la ville y transfère la section des femmes de l´hôpital général qui se trouvait à la Croix-Rocheran. Il sera dirigé par les soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve comme la section des hommes installée dans l´ancienne abbaye Saint-Melaine.Le plan primitif comprenait quatre corps de bâtiment disposés autour d´une cour carrée, dont seuls le corps sud et une partie des corps est et ouest ont été construits.Au sud, l´édifice à deux étages carrés et étage de comble à la Mansart présente une façade sur rue formée d´un corps central à 9 travées et de deux pavillons légèrement saillants comptant 3 travées chacun. Trois petites niches renfermaient les statues de la Vierge, de saint Sébastien et de saint Roch, oeuvres du sculpteur Molchnecht, réalisées au début du 19e siècle. Le bâtiment construit à flanc de coteau communiquait avec le jardin au nord au niveau du premier étage par un cloître de 11 travées.Dans les archives communales (série M), on trouve mention d'un projet d'agrandissement de l'hospice, afin d'y réunir tous les services et d'abandonner les bâtiments de l'ancienne abbaye Saint-Melaine qui renferment les vieillards. Plusieurs projets seront soumis au Conseil supérieur des Bâtiments civils.C´est tout d´abord celui de la construction d´une chapelle. Après deux passages à la commission du Conseil supérieur des Bâtiments civils, les 27 juin et 28 novembre 1822, le projet de l´architecte Louis Richelot établi avec l´architecte Gohier est approuvé en séance du 18 octobre 1823 ; l'entrepreneur adjudicataire est Dardel.En 1826, c'est un projet de réparation des bâtiments destinés aux enfants et aux vieillards. En 1827, c'est un projet d'agrandissement dessiné par l'architecte Pointeau mais la commission indique que l'exiguïté des lieux rend impossible la construction d'un bâtiment supplémentaire. Le plan, établi au moment de l'aménagement des locaux en hôpital et de leur agrandissement, figure le bâtiment projeté qui doit abriter une chapelle, des oratoires, des salles et des sacristies. Il indique également l'affectation des locaux : économat, salles de travail pour les filles et pour les garçons, réfectoires pour les filles et pour les garçons, pour les prêtres et pour les religieuses, magasin, cuisine, office, cellier et pressoir, salle des moulins. Dans la cour se trouvent une chapelle, un bâtiment abritant étables et ouvroir. Enfin, dans l'enclos à l'est, on peut voir également une buanderie, une boulangerie, prés-séchoirs et lavoirs, enfin un fagotier, un hangar et un bûcher.Une buanderie et un lavoir sont construits en 1868, au moment de l´aliénation du jardin de la Vergne où ils se trouvaient initialement. Un état des lieux effectué vers 1870 signale que l´édifice est alors en très mauvais état (annexe 1). Quelques travaux de consolidation seront réalisés en 1871, suivis de travaux ponctuels en 1880 (agrandissement du séchoir), mais l´état de délabrement est tel que l´édifice est détruit (vente des matériaux en 1901) après l´ouverture du nouvel hospice de Pontchaillou.
Détruit
Propriété publique
1998
(c) Inventaire général
1998
Barbedor Isabelle
Sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35