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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinePrison départementale, 56 boulevard Jacques-Cartier (Rennes)
Prison départementale, 56 boulevard Jacques-Cartier (Rennes)


Référence de la notice
IA35023623
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 juin 2020
Date de dernière modification de la notice
1 juin 2020
Rédacteur de la notice
Barbedor Isabelle
Mentions légales
(c) Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Prison départementale, 56 boulevard Jacques-Cartier (Rennes)
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
prison
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Rennes ; Jacques-Cartier (boulevard) 56
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Rennes ville
Canton
Rennes ville
Adresse de l'édifice
Jacques-Cartier (boulevard) 56
Références cadastrales
1980 CX 21
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
logement ; chapelle ; cour
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
3e quart 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1896
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques
Description historique
"Comme l'indiquent les travaux de Jean-Yves Veillard, la construction d'une prison départementale est envisagée dès les premières années de la IIIe République. Le projet est confié à l'architecte départemental, Jean-Marie Laloy, qui soumet trois propositions, entre 1884 et 1888, avant le vote définitif du projet, en 1896.L'auteur des plans de la maison centrale, Alfred Normand, est chargé d'étudier les différents emplacements possibles. L'un situé à proximité de la gare de tramways, boulevard de l'Ouest (actuel boulevard de Verdun), qui a la préférence d'A. Normand, un deuxième, à l'est de la ville, boulevard de l'Est (actuel boulevard de Metz), jugé trop proche d'un quartier résidentiel naissant, enfin un troisième au sud du boulevard Jacques-Cartier, le plus éloigné du palais de justice. Le choix des terrains isolés de Villeneuve est motivé par la commission spéciale du conseil général, dans son rapport du 12 février 1898 : "Avec ses grands murs nus et froids qui dissimulent la plus grande partie des bâtiments, avec l'aspect triste, sombre, de ces constructions, le séjour des misérables doit être mis à l'écart de la vie et du mouvement d'une grande ville. Là, il se trouve bien à sa place par son isolement et sa situation sur un point culminant, il répond bien aux conditions indispensables d'hygiène et de sécurité."L'architecte demandera communication des plans des prisons cellulaires nouvellement construites, celles de Bourges, de Chaumont, et plus particulièrement de Béthune, conçue par l'architecte Agnès, dont il s'inspirera le plus directement. Son plan en croix latine le distingue du projet similaire de Blouet dans lequel chaque aile avait la même dimension.D'une capacité de 150 détenus, le projet se compose de trois ailes ou galeries aboutissant à un point central, où se situe la chapelle, distribuant également le bâtiment de l'administration. Jean-Marie Laloy place des préaux cellulaires à l'extrémité de chaque aile. La construction est réalisée entre 1898 et 1903."
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; schiste ; brique creuse ; enduit ; moellon ; moellon ; béton armé
Matériaux de la couverture
tuile mécanique ; ardoise ; zinc en couverture
Description de l'élévation intérieure
3 étages carrés
Commentaire descriptif de l'édifice
L'édifice de plan en croix latine construit en moellons de schiste appareillé en assises régulières et en moellons de grès, en partie haute, occupe une parcelle de plan pentagonal régulier. Les trois ailes abritant les détenus sont couvertes en tuiles mécaniques, la toiture débordante est supportée par des aisseliers ; l'aile nord, abritant l'administration, est couverte d'ardoises et présente un pignon découvert à pas de moineau. La croisée est coiffée d'un dôme de plan carré à pans coupés, couvert en zinc, un lanternon fait office de mirador.Au sud, un corps de bâtiment de plan en V est construit en maçonnerie masquée par un enduit, avec ossature en béton armé et couvert d'un toit terrasse en béton. Cette extension compte quatre étages carrés.L'édifice construit en coeur de parcelle détermine deux cours. Au nord, deux petits pavillons encadrent l'avant-cour.
Date de l'enquête ou du récolement
1999
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
1999
Mentions légales
(c) Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA35023623
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 juin 2020
Date de dernière modification de la notice
1 juin 2020
Rédacteur de la notice
Barbedor Isabelle
Mentions légales
(c) Inventaire général
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