Ménagerie, Parc du Thabor (Rennes)

Dénomination de l'édifice

Ménagerie

Titre courant

Ménagerie, Parc du Thabor (Rennes)

Localisation

Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Rennes ; Parc du Thabor

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Rennes ville

Canton

Rennes ville

Adresse de l'édifice

Parc du Thabor

Références cadastrales

1980 BH 227

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Jardin public, dit Le Thabor, rue de Paris ; place Saint-Melaine ; rue de la Palestine ; boulevard de la Duchesse-Anne (Rennes)

Références de l'édifice de conservation

IA35022171

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

"En 1876, Jean-Baptiste Martenot, architecte de la ville, fait construire une faisanderie (disparue) et une volière surmontée d'un pigeonnier. La même année, à proximité du jardin botanique, est aménagé un petit parc d'animaux (dit ""enclos des biches""), peuplé par des dons de particuliers. Ce dernier est réaménagé entre 1930 et 1939, puis disparaît (actuelle aire de jeux des enfants). En 1879, est projetée une cabane aux aigles qui ne sera pas réalisée.L'animalerie située dans la partie basse du parc, à l'est du secteur des Catherinettes, est créée entre 1955 et 1960. Les trois enclos sont agrémentés de mares et plantés de nombreuses variétés végétales, formant un vaste triangle. Les édifices construits pour abriter les animaux ont des toits en chaume. S'y trouvaient des mouflons, des daims et un couple de cerf et biche. Au début des années 1980, les cervidés sont transférés au parc des Gayeulles (ouvert en 1978), où ils bénéficient d'espaces plus adaptés à leur bien-être ; l'animalerie est alors transformée pour accueillir notamment de la faune d'eau et devient alors ""l'enclos des canards"". En 2011, une réhabilitation de l'espace est lancée et la pose d'une bâche dans les mares et d'une pompe de levage permet de créer un circuit fermé pour l'eau qui y circule. Les enclos sont réunis pour permettre une déambulation des volatiles et, en 2016, les ruisseaux qui les traversent sont rénovés. L'année suivante, le marronnier présent dans l'animalerie est abattu puis les toits des chaumières sont renouvelés.Un peu plus au sud de cet espace, cachées derrière de hauts buissons, non accessibles au public, sont installées quelques ruches pour abeilles."

Matériaux du gros-œuvre

Terre

Matériaux de la couverture

Chaume

Commentaire descriptif de l'édifice

L'allée du parc qui longe l'animalerie, sur plus de 80 mètres, est bordée d'un muret de pierre d'une hauteur d'une cinquantaine de centimètres, surmonté d'une grille.En 2022, l'animalerie héberge plusieurs espèces rares de canards (dont Pompon, Coureur indien, Mignon, de Barbarie, à Bec noir, de Rouen…) et de poules (Sebright dorée, Brahma, Coucou de Rennes, Combattant anglais, Padoue chamoisée, Sussex porcelaine rouge, Wyandotte maillé argenté, Hollandaise huppée…) et quelques autres espèces d'oiseaux de basse-cour (poule Soie blanche, Hollandaise huppéée, Nagasaki…).

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Précisions sur le statut juridique du propriétaire

Ville de Rennes

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2022

Copyright de la notice

(c) Ville de Rennes ; (c) Région Bretagne

Date de rédaction de la notice

2022

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pichon Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35