Présentation de la commune de Chalais

Désignation

Titre courant

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre (36) ; Chalais

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Parc Naturel Régional de la Brenne

Canton

Bélâbre

Références cadastrales

1833 ; 2003

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Anglin (l') ; Gastevine (la) ; Luzeraise (la)

Historique

Description historique

Le nom de Chalais serait issu de la racine "cal" (= pierre, rocher) , mot d'origine celtique. Le hameau original s'est édifié sur un terrain pierreux ou caillouteux. Par contre, le suffixe a un sens obscur. On trouve De Chaleo en 1648 et Chalaistz de 1649 à 1697. La commune est créée à la Révolution, séparée de Bélâbre. Le 14 janvier 1835, une ordonnance de Monseigneur Guillaume Aubin de Villèle, archevêque de Bourges, en conséquence de l'ordonnance royale du 28 avril 1834, réunit à la commune de Bélâbre les villages de Puyrajoux et des Gorciers, et les domaines des Chirons et de la Léobonnerie, distraits de Chalais et réunit à Chalais le village des Raymonds et les domaines du Petit Ajoux, des Queues, de la Guillerande, de la Merlasserie et le château de la Gatevine, distraits de Bélâbre. Le bourg et Conflans sont les groupements les plus anciens.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

La commune compte de nombreux écarts et fermes isolées (39 en tout). L'organisation de l'habitat reflète la position de Chalais, entre Brenne et Boischaut sud. Au nord se trouvent essentiellement des fermes et domaines isolés ; au sud quelques villages formés de locatures et de petites fermes à production d'autosubsistance. Les constructions ont été peu transformées depuis 1833 (date du cadastre napoléonien). Certaines grandes fermes ont été créées ex-nihilo depuis : Saint-Georges, le Terrier Porcher, le Pavillon Blanc et le Petit Balabran, à la fin du 19e siècle ou début du 20e. Même la construction ou l'agrandissement de routes n'ont pas généré de nouvelles constructions. Globalement, les groupements ont une forme relativement linéaire, ils se sont en majorité développés le long de la route, à part La Barre et Chilouet.