Château
Château de Beauvais
Château de Beauvais
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Neuvy-le-Roi
Neuvy-le-Roi
Beauvais
1834 E1 48-52 ; 1983 E1 38-40
Isolé
Chapelle ; ferme
Limite 13e siècle 14e siècle ; 16e siècle
Fief relevant du château des Châtelliers, lieu-dit situé actuellement sur la commune de Louestault, Beauvais appartient de 1526 à 1902 à la famille Bonnin de la Bonninière, seigneur de Beaumont. Il ne reste pas de vestiges du château, notamment de la partie habitation. Il subsiste dans la partie Nord, 2 tours d'enceinte cylindriques, qui peuvent dater du 14e siècle. En 1946, sur les photos prises par le Dr Ranjard, on distinguait encore les douves. Mais surtout s'élèvent les vestiges d'un grand bâtiment identifié comme une chapelle, accolée d'une tour cylindrique, placée sur le mur d'enceinte. Cette chapelle d'après la forme des culots placés à la retombée des voûtes pourrait dater du 16e siècle. Au 18e siècle, on désigne Beauvais sous le terme de ferme, des bâtiments d'habitation et à usage agricole sont construits au 19e siècle. En 1902, l'acte de vente mentionne "de vieilles murailles avec cave dessous et d'un jardin entouré en partie de vieux murs avec 2 tourelles". Dans les années 1920-30 est édifiée dans la chapelle, une construction couverte d'un toit en appentis protégeant l'accès de la cave. Cette construction n'apparaît pas sur les cartes postales du début du 20e siècle. Actuellement, ce site est toujours utilisé comme exploitation agricole. Une demande de protection monument historique avait été faite en 1976, mais celle-ci est restée sans suite.
Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
Ardoise
Appentis
Vestige d'un grand bâtiment rectangulaire construit en moellon constituant éventuellement le choeur d'une chapelle et une partie du collatéral Sud. Le mur Ouest est percé d'un oculus, la porte, à l'origine en arc brisé, est actuellement rectangulaire. Le mur Sud est percé d'une grande baie en arc en plein cintre, sur ce mur Sud est accolé une tour cylindrique percé de baies rectangulaires. Les voûtes ont disparu, seules subsistent les arcs formerets et le départ des voûtes d'ogives reposant sur un culot cannelé au décor de feuillage. Une construction, couverte d'un toit en appentis, s'appuie sur le mur Ouest. Tours d'enceinte cylindrique, dépourvues de toit et percées de meurtrières verticales.
À signaler
Témoignage intéressant de l'art religieux à l'époque de la Renaissance
Propriété privée
1998
© Inventaire général
1999
Debal Morche Anne
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06