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Plateforme ouverte du patrimoine

Demeure dite Maison du Dauphin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Demeure

Appellation d'usage

Maison du Dauphin

Titre courant

Demeure dite Maison du Dauphin

Localisation

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Saint-Christophe-sur-le-Nais ; 12 rue des Potiers

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Neuvy-le-Roi

Adresse de l'édifice

Potiers (rue des) 12

Références cadastrales

1834 C1 464 ; 1983 C2 434

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1730

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Selon la tradition, cette demeure est attribuée à Pierre Epron, maître de la manufacture de faïence qu'il avait fondée à St Christophe en 1738. Celui-ci avait acheté en 1739 une maison dans le bourg, dite maison du Dauphin, car y pendait une enseigne en forme de Dauphin. En 1747, "se voyant fort avancé en âge", Pierre Epron cède à Pierre Epron le jeune et Etienne Guerche "la maison et autres bâtiments du Dauphin, les bâtiments, le four à fayance, moulin et réparations faites au dits bâtiments de la maison du Dauphin, et les jardins, couverts et issues en dépendant". A la mort de Pierre Epron en 1767, la demeure passe à sa fille Marguerite, qui avait épousé en 1754, Michel Pierre Lebrun, procureur fiscal et notaire du duché de la Vallière. Sur le plan du bourg relevé par le dessinateur et géomètre Lecoy pour la duchesse de la Vallière en 1789 dans l'atlas des domaines du duché pairie de Château la Vallière, ce bâtiment porte le numéro 132 renvoyant au propriétaire S. Lebrun l'aîné. Son fils Thomas François Lebrun, également notaire, décéda en 1845, célibataire. La maison fut attribuée à son cousin Jacques Gilles Allard, puis en 1849 à sa fille Madeleine, épouse de François Ernoust, qui la transmit en 1857 à son fils François Ernoust, conseiller d'arrondissement de Tours pour le canton de Neuvy-le-Roi et maire de Saint-Christophe. En 1893, il en laissait la nue-propriété à son cousin Charles-François Gaubert. En 1909, celui-ci la vend à François Lefèvre, tourneur en chaise, dont les héritiers le cèderont à la famille Prévôt en 1962. Elle est ensuite vendue en 1973 à M. et Mme Madelin, puis en 1999 à M. et Mme Tolila. Sur le plan architectural, le registre des augmentations et diminutions cadastrales mentionnent une construction nouvelle en 1863, peut-être s'agit-il du petit bâtiment situé au fond du jardin et qui est orné de curieuses ouvertures de style néo-mauresque.. Les caractéristiques architecturales de l'escalier et de la cheminée permettent de dater la demeure du 1er quart du 18e siècle, il est possible que la façade sur rue ait été refaite au 19e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en U

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre, escalier tournant à retours, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Demeure en calcaire moellon enduit, couverte d'un toit à longs pans, encadrée côté jardin par 2 ailes. L'aile Ouest est couverte d'un toit en croupe. L'aile Est plus petite, couverte d'un toit en pavillon constitue, en fait la cage maçonnée de l'escalier. Dans le prolongement de cette "tour" d'escalier, mais légèrement décalée vers l'Ouest s'élève un bâtiment en rez-de-chaussée, disposant d'une cheminée. La façade sur rue en pierre de taille est percée de baies légèrement cintrées, l'étage est marqué par un bandeau plat. Corniche en pierre de taille à moulure composite. Au centre, lucarne en bois à croupe débordante. Au fond du jardin, bâtiment rectangulaire en pierre de taille, couvert d'un toit en terrasse. Au centre, porte en arc trilobé encadrée de 2 baies quadrilobées. L'une des pièces donnant sur la rue est ornée d'une cheminée, placée sur le pignon Ouest. Le manteau est décorée d'une simple moulure. La hotte est ornée au centre d'une peinture murale, placée dans un cadre mouluré, encadré de 2 pilastres couronnés d'un chapiteau dorique. Cette peinture est très abîmée, elle n'a été dégagée qu'en 1965, sous plusieurs couches d'enduits successifs. Elle représenterait peut-être une sainte Madeleine, la main droite tenant un crâne. Le choix de la sainte ayant été éventuellement inspirée par Madeleine Epron, soeur de Pierre Epron.

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM37001607

Eléments remarquables dans l'édifice

Cheminée

Observations concernant la protection de l'édifice

Intérêt historique : faïencerie d'Epron

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Debal Morche Anne

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06

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Elévation extérieure. Façade sur rue, prise de la rue des potiers.
Elévation extérieure. Façade sur rue, prise de la rue des potiers.
© Inventaire général, ADAGP
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Statue de saint-Pierre, en faïence, placée dans une niche sur la façade sur rue.
Statue de saint-Pierre, en faïence, placée dans une niche sur la façade sur rue.
© Inventaire général, ADAGP
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